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Le Sénat célèbre le Mois du patrimoine asiatique 2016 - partie 2

 Pour conclure le Mois du patrimoine asiatique 2016, les sénateurs ont surtout parlé des traditions et activités de leurs régions. Le 3 mai, ces sénateurs ont organisé une réception à l'occasion du Mois du patrimoine asiatique ou ont eu lieu quelques-unes de ces activités.

La sénatrice Ataullahjan

Que représente pour vous le Mois du patrimoine asiatique et pourquoi est‑il important de le célébrer ?

Le Canada, d’un océan à l’autre, comprend une vaste communauté asiatique. Les Canadiens d’origine asiatique d’horizons divers ont apporté d’importantes contributions qui font du Canada le meilleur pays au monde. La désignation du mois de mai en tant que Mois du patrimoine asiatique confirme qu’il convient de célébrer ces contributions.

Quels mets favoris vous rappellent votre enfance et pourquoi ?

Le chapli kabob, qui est fait de viande, d’oignons, de tomates, d’épices, d’œufs et de pépins de grenade. On le servait dans les cafés du village où j’ai grandi. La vue de ce plat, les arômes qu’il dégage et ses saveurs me rappellent mon enfance à Peshawar. Il s’agit du plat emblématique de ma province d’origine, le Khyber Pakhtunkhwa.

En quoi l’activité culturelle que vous avez parrainée lors de la réception organisée par le Sénat à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique est‑elle importante pour vous ?

Le mehndi, ou henné, est une forme d’art cérémoniel qui a vu le jour dans le sous-continent indien, dont le Pakistan a émergé dans les années 1940. La pâte est appliquée sur la peau, plus particulièrement chez les femmes, pour former des motifs et des dessins complexes et raffinés.

On pratique le mehndi au Pakistan lors d’importantes célébrations, telles que les mariages, et à l’occasion de fêtes religieuses musulmanes comme l’Aïd-al‑Fitr et l’Aïd-al‑Adha. Les mariages peuvent parfois durer plusieurs semaines et sont ponctués de diverses cérémonies et fêtes. La cérémonie du mehndi a lieu un jour avant le mariage, et il s’agit du moment où cet art est pratiqué chez la mariée et d’autres femmes.

Personnellement, je me rappelle encore la cérémonie du mehndi qui a précédé mon mariage avec Saleem, mon mari : il s’agissait d’une journée importante avant le jour du mariage. Au Pakistan, il s’agit d’un événement très festif où l’on chante et danse pendant que la pâte du henné est appliquée. Des pays tels que l’Inde, le Bangladesh, les Maldives et le Népal ont aussi leurs propres traditions de henné qui prévoient divers motifs ayant une signification culturelle particulière.

La sénatrice Lillian Eva Dyck

Que représente pour vous le Mois du patrimoine asiatique et pourquoi est‑il important de le célébrer ?

Il est important de se remémorer les contributions que nos ancêtres ont faites au Canada et qui ont façonné son évolution en tant que pays.

Quels mets favoris vous rappellent votre enfance et pourquoi ?

Le chai sue (prononciation phonétique). Il s’agit de filets de porc rôtis enrobés de sauce soya et d’épices. Nous ne préparions ce mets que lors d’occasions spéciales comme le Nouvel An chinois, et c’était délicieux. Mon père était un vrai cordon bleu.

En quoi l’activité culturelle que vous avez parrainée lors de la réception organisée par le Sénat à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique est‑elle importante pour vous ?

Il est important de rappeler aux gens que le Canada est composé de peuples divers, et cette activité nous rappelle qu’il est important de célébrer cette diversité et d’honorer ces peuples.

Le sénateur Tobias Enverga

Que représente pour vous le Mois du patrimoine asiatique et pourquoi est‑il important de le célébrer ?

Pour moi, le Mois du patrimoine asiatique souligne les valeurs que sont le respect, l’acceptation, l’amitié et l’harmonie entre les divers peuples et cultures qui forment la trame solide de la société canadienne.

Ce mois permet aux Canadiens d’origine asiatique, y compris moi‑même, de célébrer non seulement nos cultures et nos traditions, mais aussi nos contributions au Canada. Il est l’occasion par excellence de faire connaître notre histoire aux Canadiens, de sorte que tous puissent mieux apprécier le riche multiculturalisme qui distingue notre pays de tous les autres au monde.

Quels mets favoris vous rappellent votre enfance et pourquoi ?

L’un de mes mets favoris est le sinantol, un plat exquis de ma province natale, le Quezon. J’ai grandi à Lucena, où nous avons toujours mangé beaucoup de fruits de mer. Le sinantol est essentiellement un mélange de fruits de mer et de santols, un fruit qui a une apparence cotonneuse et qui a été naturalisé dans les Philippines. Il est très difficile de trouver au Canada des épiceries qui vendent des santols. Aussi, c’est en retournant aux Philippines de temps en temps que je retrouve les saveurs authentiques de mon pays natal.

Parmi d’autres mets que j’aime particulièrement, il y a aussi l’adobo et le halo‑halo des Philippines. L’adobo est un plat fait de viande marinée, puis mijotée dans du vinaigre, de la sauce soya et de l’ail, alors que le halo‑halo est un dessert que l’on prépare en mélangeant de nombreux ingrédients sucrés, y compris des fruits et des haricots sucrés, accompagnés de glace broyée, de sucre et de lait évaporé, le tout recouvert de « leche flan » (la version philippine de la crème caramel), d’igname pourpre ou de crème glacée, ou de toute combinaison de ces trois éléments.

En quoi l’activité culturelle que vous avez parrainée lors de la réception organisée par le Sénat à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique est‑elle importante pour vous ?

Parrainée avec le concours de l’ambassade des Philippines, cette activité culturelle est très importante parce qu’elle met en valeur un artisanat culturel particulier qui frappe l’imagination de tous. La participation à l’expérience prendra tout son sens lorsque nos invités seront invités à se rendre à la cabine de photographie pour essayer des tenues et costumes nationaux philippins. Il s’agit là d’un excellent moyen de faire connaître les fins travaux d’aiguille et le savoir-faire artisanal des Philippins. Ces tenues témoignent en outre de notre passé colonial et des riches influences multiculturelles qui composent notre patrimoine.

La sénatrice Mobina Jaffer

Que représente pour vous le Mois du patrimoine asiatique et pourquoi est‑il important de le célébrer ?

Le Mois du patrimoine asiatique est important parce qu’on y célèbre la diversité et qu’on y fait la promotion de la compréhension entre les cultures.

Quels mets favoris vous rappellent votre enfance et pourquoi ?

Les samosas sans doute. En fait, je les aime tellement que deux fois par année j’en apporte en grande quantité au travail pour les distribuer au personnel de l’administration et de la sécurité du Sénat.

En quoi l’activité culturelle que vous avez parrainée lors de la réception organisée par le Sénat à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique est‑elle importante pour vous ?

Les danses que j’ai parrainées sont parmi les danses classiques les plus populaires de l’Inde et elles remontent presque toutes à deux millénaires.

La sénatrice Yonah Martin

Que signifie pour vous le Mois du patrimoine asiatique et pourquoi est‑il important de le célébrer ?

Les Canadiens d’origine asiatique ont joué des rôles clés dans l’édification du Canada depuis plus d’un siècle.

L’idée m’est venue de faire de la politique après avoir vu « I am the Canadian delegate, » un documentaire sur Douglas Jung, le premier député canadien d’origine asiatique (un conservateur élu dans la circonscription de Vancouver‑Centre) qui a combattu durant la Deuxième Guerre mondiale en tant que personne apatride même s’il est né au Canada. Il s’est ensuite battu pour le droit à la citoyenneté canadienne et le droit de vote.

Et ces droits – obtenus au prix d’âpres luttes – ont pavé la voie qui a permis à notre ancienne collègue, la sénatrice Vivienne Poy, véritable « marraine du Mois du patrimoine asiatique, » de proposer la motion visant à célébrer et souligner, chaque mois de mai, l’apport important des Canadiens d’origine asiatique, passés et présents, lesquels font partie intégrante du tissu de notre nation. Ce travail de sensibilisation favorise une meilleure compréhension et une appréciation plus juste, ce qui renforce le tissu même de la société canadienne.

Quels mets favoris vous rappellent votre enfance et pourquoi ?

Lors du Nouvel An lunaire (et du Nouvel An occidental), l’une des traditions – parmi de nombreuses autres – consiste pour chaque famille coréenne à déguster une soupe spéciale faite de gâteau de riz (appelé dduk‑gook) qui a la vertu de favoriser la bonne fortune et d’attirer les bénédictions tout au long de l’année qui commence. Chaque femme a sa propre recette de dduk‑gook, qu’elle vante très probablement comme étant la meilleure. J’ai heureusement hérité de la recette spéciale de ma mère qui, selon moi, donne vraiment la soupe la plus succulente !

En quoi l’activité culturelle que vous avez parrainée lors de la réception organisée par le Sénat à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique est‑elle importante pour vous ?

L’expérience culturelle a consisté à essayer des costumes coréens traditionnels et à apprendre à écrire un nom en coréen (langue appelée hangeul).

À l’instar des mets et d’autres éléments culturels, les vêtements traditionnels reflètent l’histoire, la culture et les symboles de la Corée. Les costumes coréens sont faits de soie et de broderies exquises qui reflètent les goûts raffinés et les talents artistiques du peuple coréen.

Créé par le roi Sejong, l’alphabet coréen se voulait accessible à tous les habitants du royaume – nobles et paysans – et il avait pour but d’unir le peuple et de l’éduquer en facilitant la communication. On dit que la langue hangeul est la « langue du matin, » car n’importe qui peut apprendre l’alphabet coréen (consonnes et voyelles), à lire et écrire en une seule matinée.

Enfin, les jeux traditionnels sont de parfaits exemples du pouvoir de ces jeux pour unir un groupe formé de personnes de différentes générations, des deux sexes et différentes à bien des égards. Ces jeux et jouets intelligents sont intemporels et les enfants et les adultes aiment encore y jouer aujourd’hui.

Le sénateur Thanh Hai Ngo

Que représente pour vous le Mois du patrimoine asiatique et pourquoi est‑il important de le célébrer ?

Le Mois du patrimoine asiatique est important parce qu’il nous permet de conserver nos traditions, nos cultures et nos coutumes – ce qui enrichit la société canadienne – tout en nous fondant dans les valeurs canadiennes.

Quels mets favoris vous rappellent votre enfance et pourquoi ?

Je ne peux accorder ma préférence à un plat en particulier car il y en a trop mais je suis certain que le pho est le mets le plus populaire de la cuisine vietnamienne.

En quoi l’activité culturelle que vous avez parrainée lors de la réception organisée par le Sénat à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique est‑elle importante pour vous ?

La danse des éventails est une danse traditionnelle, gracieuse et élégante, que l’on danse habituellement dans les festivals et, historiquement, lors des événements royaux. Les danseurs portent souvent des vêtements traditionnels qui proviennent des différentes régions du Vietnam.

le sénatur Victor Oh

Que représente pour vous le Mois du patrimoine asiatique et pourquoi est‑il important de le célébrer ?

Le Mois du patrimoine asiatique commémore les réalisations et les contributions des Canadiens d’origine asiatique, tout en offrant la possibilité à leurs concitoyens de célébrer l’histoire et les riches traditions des communautés asiatiques.

En tant que Canadien, je me sens privilégié de vivre dans un pays qui reconnaît la valeur de la diversité culturelle et du respect mutuel. Que ce soit en mai ou à tout autre moment de l’année, chacun devrait participer à des activités qui permettent de mieux comprendre l’expérience et les voix des Canadiens d’origine asiatique. J’aime particulièrement participer aux activités de ma communauté qui favorisent les échanges économiques, culturels et interpersonnels.

Quels mets favoris vous rappellent votre enfance et pourquoi ?

Lorsque j’étais enfant, j’aimais vraiment manger le durian, un fruit très prisé dans ma région, et connu sous le nom de « roi des fruits. » Comme ce fruit est lourd et que sa carapace est hérissée d’épines coniques, je me rappelle m’y être blessé à de nombreuses reprises. Jusqu’à ce jour, son odeur forte continue à m’étonner.

En quoi l’activité culturelle que vous avez parrainée lors de la réception organisée par le Sénat à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique est‑elle importante pour vous ?

Une dégustation de thés et une danse des dragons – Ces expériences offrent aux invités l’occasion d’en apprendre davantage sur l’histoire et la culture de la communauté sino-canadienne.

Le Sénat célèbre le Mois du patrimoine asiatique 2016 - partie 2

 Pour conclure le Mois du patrimoine asiatique 2016, les sénateurs ont surtout parlé des traditions et activités de leurs régions. Le 3 mai, ces sénateurs ont organisé une réception à l'occasion du Mois du patrimoine asiatique ou ont eu lieu quelques-unes de ces activités.

La sénatrice Ataullahjan

Que représente pour vous le Mois du patrimoine asiatique et pourquoi est‑il important de le célébrer ?

Le Canada, d’un océan à l’autre, comprend une vaste communauté asiatique. Les Canadiens d’origine asiatique d’horizons divers ont apporté d’importantes contributions qui font du Canada le meilleur pays au monde. La désignation du mois de mai en tant que Mois du patrimoine asiatique confirme qu’il convient de célébrer ces contributions.

Quels mets favoris vous rappellent votre enfance et pourquoi ?

Le chapli kabob, qui est fait de viande, d’oignons, de tomates, d’épices, d’œufs et de pépins de grenade. On le servait dans les cafés du village où j’ai grandi. La vue de ce plat, les arômes qu’il dégage et ses saveurs me rappellent mon enfance à Peshawar. Il s’agit du plat emblématique de ma province d’origine, le Khyber Pakhtunkhwa.

En quoi l’activité culturelle que vous avez parrainée lors de la réception organisée par le Sénat à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique est‑elle importante pour vous ?

Le mehndi, ou henné, est une forme d’art cérémoniel qui a vu le jour dans le sous-continent indien, dont le Pakistan a émergé dans les années 1940. La pâte est appliquée sur la peau, plus particulièrement chez les femmes, pour former des motifs et des dessins complexes et raffinés.

On pratique le mehndi au Pakistan lors d’importantes célébrations, telles que les mariages, et à l’occasion de fêtes religieuses musulmanes comme l’Aïd-al‑Fitr et l’Aïd-al‑Adha. Les mariages peuvent parfois durer plusieurs semaines et sont ponctués de diverses cérémonies et fêtes. La cérémonie du mehndi a lieu un jour avant le mariage, et il s’agit du moment où cet art est pratiqué chez la mariée et d’autres femmes.

Personnellement, je me rappelle encore la cérémonie du mehndi qui a précédé mon mariage avec Saleem, mon mari : il s’agissait d’une journée importante avant le jour du mariage. Au Pakistan, il s’agit d’un événement très festif où l’on chante et danse pendant que la pâte du henné est appliquée. Des pays tels que l’Inde, le Bangladesh, les Maldives et le Népal ont aussi leurs propres traditions de henné qui prévoient divers motifs ayant une signification culturelle particulière.

La sénatrice Lillian Eva Dyck

Que représente pour vous le Mois du patrimoine asiatique et pourquoi est‑il important de le célébrer ?

Il est important de se remémorer les contributions que nos ancêtres ont faites au Canada et qui ont façonné son évolution en tant que pays.

Quels mets favoris vous rappellent votre enfance et pourquoi ?

Le chai sue (prononciation phonétique). Il s’agit de filets de porc rôtis enrobés de sauce soya et d’épices. Nous ne préparions ce mets que lors d’occasions spéciales comme le Nouvel An chinois, et c’était délicieux. Mon père était un vrai cordon bleu.

En quoi l’activité culturelle que vous avez parrainée lors de la réception organisée par le Sénat à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique est‑elle importante pour vous ?

Il est important de rappeler aux gens que le Canada est composé de peuples divers, et cette activité nous rappelle qu’il est important de célébrer cette diversité et d’honorer ces peuples.

Le sénateur Tobias Enverga

Que représente pour vous le Mois du patrimoine asiatique et pourquoi est‑il important de le célébrer ?

Pour moi, le Mois du patrimoine asiatique souligne les valeurs que sont le respect, l’acceptation, l’amitié et l’harmonie entre les divers peuples et cultures qui forment la trame solide de la société canadienne.

Ce mois permet aux Canadiens d’origine asiatique, y compris moi‑même, de célébrer non seulement nos cultures et nos traditions, mais aussi nos contributions au Canada. Il est l’occasion par excellence de faire connaître notre histoire aux Canadiens, de sorte que tous puissent mieux apprécier le riche multiculturalisme qui distingue notre pays de tous les autres au monde.

Quels mets favoris vous rappellent votre enfance et pourquoi ?

L’un de mes mets favoris est le sinantol, un plat exquis de ma province natale, le Quezon. J’ai grandi à Lucena, où nous avons toujours mangé beaucoup de fruits de mer. Le sinantol est essentiellement un mélange de fruits de mer et de santols, un fruit qui a une apparence cotonneuse et qui a été naturalisé dans les Philippines. Il est très difficile de trouver au Canada des épiceries qui vendent des santols. Aussi, c’est en retournant aux Philippines de temps en temps que je retrouve les saveurs authentiques de mon pays natal.

Parmi d’autres mets que j’aime particulièrement, il y a aussi l’adobo et le halo‑halo des Philippines. L’adobo est un plat fait de viande marinée, puis mijotée dans du vinaigre, de la sauce soya et de l’ail, alors que le halo‑halo est un dessert que l’on prépare en mélangeant de nombreux ingrédients sucrés, y compris des fruits et des haricots sucrés, accompagnés de glace broyée, de sucre et de lait évaporé, le tout recouvert de « leche flan » (la version philippine de la crème caramel), d’igname pourpre ou de crème glacée, ou de toute combinaison de ces trois éléments.

En quoi l’activité culturelle que vous avez parrainée lors de la réception organisée par le Sénat à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique est‑elle importante pour vous ?

Parrainée avec le concours de l’ambassade des Philippines, cette activité culturelle est très importante parce qu’elle met en valeur un artisanat culturel particulier qui frappe l’imagination de tous. La participation à l’expérience prendra tout son sens lorsque nos invités seront invités à se rendre à la cabine de photographie pour essayer des tenues et costumes nationaux philippins. Il s’agit là d’un excellent moyen de faire connaître les fins travaux d’aiguille et le savoir-faire artisanal des Philippins. Ces tenues témoignent en outre de notre passé colonial et des riches influences multiculturelles qui composent notre patrimoine.

La sénatrice Mobina Jaffer

Que représente pour vous le Mois du patrimoine asiatique et pourquoi est‑il important de le célébrer ?

Le Mois du patrimoine asiatique est important parce qu’on y célèbre la diversité et qu’on y fait la promotion de la compréhension entre les cultures.

Quels mets favoris vous rappellent votre enfance et pourquoi ?

Les samosas sans doute. En fait, je les aime tellement que deux fois par année j’en apporte en grande quantité au travail pour les distribuer au personnel de l’administration et de la sécurité du Sénat.

En quoi l’activité culturelle que vous avez parrainée lors de la réception organisée par le Sénat à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique est‑elle importante pour vous ?

Les danses que j’ai parrainées sont parmi les danses classiques les plus populaires de l’Inde et elles remontent presque toutes à deux millénaires.

La sénatrice Yonah Martin

Que signifie pour vous le Mois du patrimoine asiatique et pourquoi est‑il important de le célébrer ?

Les Canadiens d’origine asiatique ont joué des rôles clés dans l’édification du Canada depuis plus d’un siècle.

L’idée m’est venue de faire de la politique après avoir vu « I am the Canadian delegate, » un documentaire sur Douglas Jung, le premier député canadien d’origine asiatique (un conservateur élu dans la circonscription de Vancouver‑Centre) qui a combattu durant la Deuxième Guerre mondiale en tant que personne apatride même s’il est né au Canada. Il s’est ensuite battu pour le droit à la citoyenneté canadienne et le droit de vote.

Et ces droits – obtenus au prix d’âpres luttes – ont pavé la voie qui a permis à notre ancienne collègue, la sénatrice Vivienne Poy, véritable « marraine du Mois du patrimoine asiatique, » de proposer la motion visant à célébrer et souligner, chaque mois de mai, l’apport important des Canadiens d’origine asiatique, passés et présents, lesquels font partie intégrante du tissu de notre nation. Ce travail de sensibilisation favorise une meilleure compréhension et une appréciation plus juste, ce qui renforce le tissu même de la société canadienne.

Quels mets favoris vous rappellent votre enfance et pourquoi ?

Lors du Nouvel An lunaire (et du Nouvel An occidental), l’une des traditions – parmi de nombreuses autres – consiste pour chaque famille coréenne à déguster une soupe spéciale faite de gâteau de riz (appelé dduk‑gook) qui a la vertu de favoriser la bonne fortune et d’attirer les bénédictions tout au long de l’année qui commence. Chaque femme a sa propre recette de dduk‑gook, qu’elle vante très probablement comme étant la meilleure. J’ai heureusement hérité de la recette spéciale de ma mère qui, selon moi, donne vraiment la soupe la plus succulente !

En quoi l’activité culturelle que vous avez parrainée lors de la réception organisée par le Sénat à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique est‑elle importante pour vous ?

L’expérience culturelle a consisté à essayer des costumes coréens traditionnels et à apprendre à écrire un nom en coréen (langue appelée hangeul).

À l’instar des mets et d’autres éléments culturels, les vêtements traditionnels reflètent l’histoire, la culture et les symboles de la Corée. Les costumes coréens sont faits de soie et de broderies exquises qui reflètent les goûts raffinés et les talents artistiques du peuple coréen.

Créé par le roi Sejong, l’alphabet coréen se voulait accessible à tous les habitants du royaume – nobles et paysans – et il avait pour but d’unir le peuple et de l’éduquer en facilitant la communication. On dit que la langue hangeul est la « langue du matin, » car n’importe qui peut apprendre l’alphabet coréen (consonnes et voyelles), à lire et écrire en une seule matinée.

Enfin, les jeux traditionnels sont de parfaits exemples du pouvoir de ces jeux pour unir un groupe formé de personnes de différentes générations, des deux sexes et différentes à bien des égards. Ces jeux et jouets intelligents sont intemporels et les enfants et les adultes aiment encore y jouer aujourd’hui.

Le sénateur Thanh Hai Ngo

Que représente pour vous le Mois du patrimoine asiatique et pourquoi est‑il important de le célébrer ?

Le Mois du patrimoine asiatique est important parce qu’il nous permet de conserver nos traditions, nos cultures et nos coutumes – ce qui enrichit la société canadienne – tout en nous fondant dans les valeurs canadiennes.

Quels mets favoris vous rappellent votre enfance et pourquoi ?

Je ne peux accorder ma préférence à un plat en particulier car il y en a trop mais je suis certain que le pho est le mets le plus populaire de la cuisine vietnamienne.

En quoi l’activité culturelle que vous avez parrainée lors de la réception organisée par le Sénat à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique est‑elle importante pour vous ?

La danse des éventails est une danse traditionnelle, gracieuse et élégante, que l’on danse habituellement dans les festivals et, historiquement, lors des événements royaux. Les danseurs portent souvent des vêtements traditionnels qui proviennent des différentes régions du Vietnam.

le sénatur Victor Oh

Que représente pour vous le Mois du patrimoine asiatique et pourquoi est‑il important de le célébrer ?

Le Mois du patrimoine asiatique commémore les réalisations et les contributions des Canadiens d’origine asiatique, tout en offrant la possibilité à leurs concitoyens de célébrer l’histoire et les riches traditions des communautés asiatiques.

En tant que Canadien, je me sens privilégié de vivre dans un pays qui reconnaît la valeur de la diversité culturelle et du respect mutuel. Que ce soit en mai ou à tout autre moment de l’année, chacun devrait participer à des activités qui permettent de mieux comprendre l’expérience et les voix des Canadiens d’origine asiatique. J’aime particulièrement participer aux activités de ma communauté qui favorisent les échanges économiques, culturels et interpersonnels.

Quels mets favoris vous rappellent votre enfance et pourquoi ?

Lorsque j’étais enfant, j’aimais vraiment manger le durian, un fruit très prisé dans ma région, et connu sous le nom de « roi des fruits. » Comme ce fruit est lourd et que sa carapace est hérissée d’épines coniques, je me rappelle m’y être blessé à de nombreuses reprises. Jusqu’à ce jour, son odeur forte continue à m’étonner.

En quoi l’activité culturelle que vous avez parrainée lors de la réception organisée par le Sénat à l’occasion du Mois du patrimoine asiatique est‑elle importante pour vous ?

Une dégustation de thés et une danse des dragons – Ces expériences offrent aux invités l’occasion d’en apprendre davantage sur l’histoire et la culture de la communauté sino-canadienne.

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