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Reportage photo : À l’intérieur des prisons de la côte Est du Canada

Des membres du Comité sénatorial des droits de la personne ont effectué une mission d’étude dans des pénitenciers de la côte Est et ont tenu des audiences publiques dans le cadre de leur étude sur les droits de la personne des prisonniers.

Des images saisissantes de la vie derrière les barreaux ont été captées dans les prisons de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick.

East Coast Forensic Hospital
Dartmouth, N.‑É.

Deux résidants du East Coast Forensic Hospital font le maximum d’exercice sous les rayons du soleil qui traversent le treillis métallique mis en place pour empêcher que des marchandises de contrebande soient lancées dans la prison de l’extérieur. Comme il s’agit d’un hôpital et d’un établissement correctionnel, la sécurité est élevée — la plupart des personnes qui vivent ici ont eu des démêlés avec la loi en raison d’une maladie mentale.

Des chaussures orange réglementaires attendent le début de leur parcours.

La sénatrice Kim Pate fait une accolade à une résidante de l’hôpital sous les yeux de la sénatrice Nancy Hartling, à gauche, et de la sénatrice Jane Cordy. Cette femme a passé plus de 20 ans en détention — dont dix ans en isolement cellulaire — avant de recevoir un diagnostic de schizophrénie et d’être enfin placée dans le système de soins de santé mentale. Dans de nombreux cas, ce n’est qu’après avoir fait l’objet d’accusations criminelles que les personnes atteintes d’une maladie mentale reçoivent de l’aide — si elles en reçoivent.

Établissement Nova pour femmes
Truro, N.‑É.

Deux prisonnières arpentent les terrains enneigés de l’Établissement Nova pour femmes.

Les messages inspirants qu’une prisonnière a peints à la main sont visibles sur le mur de sa cellule.

Un lit de contention se trouve dans une salle de rangement. Il est équipé de sangles et utilisé principalement pour les prisonnières qui se mutilent.

La sénatrice Kim Pate examine un bélier dans le dépôt d’armes de la prison. À son extrémité, on a écrit les mots « knock knock » avec du ruban adhésif rose.

Les enfants ont une place où jouer lorsqu’ils viennent visiter un membre de la famille incarcéré, mais l’une des balançoires est brisée et ne peut être utilisée. Le soutien de la famille et de la communauté est essentiel à la réhabilitation et à la réintégration des prisonniers, a t on dit au comité.

Établissement de Springhill
Springhill, N.‑É.

L’établissement de Springhill semble enseveli sous la neige lorsque les sénatrices arrivent pour leur mission d’étude. Des tunnels sombres en béton relient les différents édifices de ce grand complexe carcéral.

Une cellule caractéristique de l’unité d’isolement porte les traces de son occupant. Le comité a entendu des témoignages indiquant que le fait de passer du temps en isolement, même pendant de courtes périodes, peut avoir un impact significatif sur la santé mentale des prisonniers — en particulier, s’ils ont déjà des problèmes de santé mentale.

La cellule où les prisonniers sont détenus lorsqu’ils effectuent un appel téléphonique, l’un des seuls moyens de communication avec les gens du monde extérieur.

Établissement de l’Atlantique
Renous, N.‑B.

De gauche à droite, les sénatrices Nancy Hartling, Wanda Thomas Bernard, Kim Pate et Jane Cordy marchent dans les corridors de l’Établissement de l’Atlantique, un établissement à sécurité maximale pour hommes au Nouveau Brunswick.

Les prisonniers peuvent présenter une demande pour passer quelques heures ou quelques jours avec leurs familles dans cette maison sur le terrain de la prison.

Sur une boîte où les prisonniers peuvent déposer leurs plaintes, on voit un autocollant qui montre un gardien vêtu d’une tenue anti émeute. On peut y lire que les agents correctionnels ne commencent jamais les batailles, mais qu’ils y mettent toujours fin.

Pénitencier de Dorchester
Dorchester, N.-B.

Un caniveau longe le mur devant la rangée de cellules d’isolement du pénitencier de Dorchester. Il sert à recueillir et à évacuer les vidanges qui débordent des toilettes bouchées par les prisonniers en guise de protestation a t on expliqué au comité.

La présidente du comité, la sénatrice Wanda Thomas Bernard, regarde à l’intérieur d’une étroite cellule où se trouvent deux lits superposés. La sénatrice portait un bonnet au pénitencier de Dorchester pour signaler l’importance culturelle du bonnet.  Le comité a appris de plusieurs témoins que les hommes noirs n’ont pas le droit de porter de bonnet parce que le personnel de la prison craint qu’il ne soit un signe de liens avec un gang.

Reportage photo : À l’intérieur des prisons de la côte Est du Canada

Des membres du Comité sénatorial des droits de la personne ont effectué une mission d’étude dans des pénitenciers de la côte Est et ont tenu des audiences publiques dans le cadre de leur étude sur les droits de la personne des prisonniers.

Des images saisissantes de la vie derrière les barreaux ont été captées dans les prisons de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick.

East Coast Forensic Hospital
Dartmouth, N.‑É.

Deux résidants du East Coast Forensic Hospital font le maximum d’exercice sous les rayons du soleil qui traversent le treillis métallique mis en place pour empêcher que des marchandises de contrebande soient lancées dans la prison de l’extérieur. Comme il s’agit d’un hôpital et d’un établissement correctionnel, la sécurité est élevée — la plupart des personnes qui vivent ici ont eu des démêlés avec la loi en raison d’une maladie mentale.

Des chaussures orange réglementaires attendent le début de leur parcours.

La sénatrice Kim Pate fait une accolade à une résidante de l’hôpital sous les yeux de la sénatrice Nancy Hartling, à gauche, et de la sénatrice Jane Cordy. Cette femme a passé plus de 20 ans en détention — dont dix ans en isolement cellulaire — avant de recevoir un diagnostic de schizophrénie et d’être enfin placée dans le système de soins de santé mentale. Dans de nombreux cas, ce n’est qu’après avoir fait l’objet d’accusations criminelles que les personnes atteintes d’une maladie mentale reçoivent de l’aide — si elles en reçoivent.

Établissement Nova pour femmes
Truro, N.‑É.

Deux prisonnières arpentent les terrains enneigés de l’Établissement Nova pour femmes.

Les messages inspirants qu’une prisonnière a peints à la main sont visibles sur le mur de sa cellule.

Un lit de contention se trouve dans une salle de rangement. Il est équipé de sangles et utilisé principalement pour les prisonnières qui se mutilent.

La sénatrice Kim Pate examine un bélier dans le dépôt d’armes de la prison. À son extrémité, on a écrit les mots « knock knock » avec du ruban adhésif rose.

Les enfants ont une place où jouer lorsqu’ils viennent visiter un membre de la famille incarcéré, mais l’une des balançoires est brisée et ne peut être utilisée. Le soutien de la famille et de la communauté est essentiel à la réhabilitation et à la réintégration des prisonniers, a t on dit au comité.

Établissement de Springhill
Springhill, N.‑É.

L’établissement de Springhill semble enseveli sous la neige lorsque les sénatrices arrivent pour leur mission d’étude. Des tunnels sombres en béton relient les différents édifices de ce grand complexe carcéral.

Une cellule caractéristique de l’unité d’isolement porte les traces de son occupant. Le comité a entendu des témoignages indiquant que le fait de passer du temps en isolement, même pendant de courtes périodes, peut avoir un impact significatif sur la santé mentale des prisonniers — en particulier, s’ils ont déjà des problèmes de santé mentale.

La cellule où les prisonniers sont détenus lorsqu’ils effectuent un appel téléphonique, l’un des seuls moyens de communication avec les gens du monde extérieur.

Établissement de l’Atlantique
Renous, N.‑B.

De gauche à droite, les sénatrices Nancy Hartling, Wanda Thomas Bernard, Kim Pate et Jane Cordy marchent dans les corridors de l’Établissement de l’Atlantique, un établissement à sécurité maximale pour hommes au Nouveau Brunswick.

Les prisonniers peuvent présenter une demande pour passer quelques heures ou quelques jours avec leurs familles dans cette maison sur le terrain de la prison.

Sur une boîte où les prisonniers peuvent déposer leurs plaintes, on voit un autocollant qui montre un gardien vêtu d’une tenue anti émeute. On peut y lire que les agents correctionnels ne commencent jamais les batailles, mais qu’ils y mettent toujours fin.

Pénitencier de Dorchester
Dorchester, N.-B.

Un caniveau longe le mur devant la rangée de cellules d’isolement du pénitencier de Dorchester. Il sert à recueillir et à évacuer les vidanges qui débordent des toilettes bouchées par les prisonniers en guise de protestation a t on expliqué au comité.

La présidente du comité, la sénatrice Wanda Thomas Bernard, regarde à l’intérieur d’une étroite cellule où se trouvent deux lits superposés. La sénatrice portait un bonnet au pénitencier de Dorchester pour signaler l’importance culturelle du bonnet.  Le comité a appris de plusieurs témoins que les hommes noirs n’ont pas le droit de porter de bonnet parce que le personnel de la prison craint qu’il ne soit un signe de liens avec un gang.

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