Rencontre avec la sénatrice Denise Batters
Qui vous a transmis le désir et l’intérêt de participer à la vie publique ?
J’ai commencé à vouloir devenir sénatrice à l’âge de 12 ans alors que j’écoutais This Week in Parliament juste avant la Soirée du hockey le samedi soir. Le droit et la politique m’ont toujours intéressée et, à mes yeux, le Sénat constituait une combinaison parfaite des deux.
Selon vous, quelle est la plus importante question de politique publique au Canada à l’heure actuelle ?
L’économie est certainement la question la plus importante, mais en deuxième place il y a aussi un autre enjeu qui est très important : la santé mentale. Mon mari, l’ancien député Dave Batters, a souffert d’anxiété aiguë et de dépression durant les deux dernières années de sa vie. Malheureusement, Dave s’est suicidé en 2009. Depuis sa mort, j’ai travaillé fort pour faire tomber les préjugés et pour sensibiliser les gens aux maladies mentales et à la prévention du suicide. J’ai pris la parole devant de grands auditoires canadiens ainsi que dans les médias nationaux et locaux au sujet de ces questions. Tous les ans, les amis proches de Dave et moi organisons le ‘Tournoi de golf commémoratif Dave Batters’ à Regina. Tous les fonds recueillis servent à financer la diffusion d’une publicité de 30 secondes sur la sensibilisation à la dépression et la prévention du suicide. Il est déplorable que des millions de Canadiens souffrent de maladie mentale. Je ne veux pas que d’autres familles canadiennes subissent le même sort que la mien. C’est la raison pour laquelle je continuerai d’encourager les gens à parler et à obtenir de l’aide plutôt que de souffrir en silence.
Pourquoi un plus grand nombre de Canadiens devrait s’intéresser aux travaux du Sénat ?
Le Sénat est une institution importante pour notre démocratie parlementaire. Nous travaillons fort pour les Canadiens, notamment dans nos comités. Nous avons d’ailleurs une influence considérable sur la scène politique canadienne. Récemment, par exemple, le Sénat a relevé de graves erreurs dans le premier projet de loi qui lui a été soumis au cours de la présente session parlementaire et il s’est assuré que les corrections nécessaires soient apportées. Sans le Sénat, le nouveau gouvernement libéral n’aurait pas pu dépenser les 810 millions de dollars prévus dans ce projet de loi pour faire venir des réfugiés au Canada, entre autres.
À quels efforts législatifs ou travaux de comité êtes-vous le plus fier d’avoir participé ?
Le projet de loi C-36, Loi sur la protection des collectivités et des personnes victimes d'exploitation (la loi sur la prostitution adoptée par le gouvernement fédéral conservateur). Grâce à cette mesure législative, le gouvernement conservateur a apporté des changements fondamentaux en ce qui concerne la prostitution afin que la loi protège les victimes.
Pouvez-vous me nommer un trésor caché de votre région que les Canadiens gagneraient à découvrir ?
Le parc Wascana de Regina. Il s’agit du plus grand parc urbain en Amérique du Nord. Il est trois fois plus grand que Central Park. J’adore me promener en vélo dans ce parc et autour du lac Wascana. C’est l’endroit idéal pour réfléchir en paix et profiter des beaux paysages de la Saskatchewan.
Pouvez-vous me nommer une chanson ou un album qui vous fait toujours sourire ?
J’aime tout ce que font les Backstreet Boys, et je n’ai pas honte de le dire ! Je prends aussi toujours le temps d’écouter Life is a Highway de Tom Cochrane quand on fait tourner cette chanson à la radio.
Quel est le dernier livre ou film que vous avez recommandé à quelqu’un et pourquoi ?
Star Wars : Le réveil de la force, parce que ce film m’a ramenée en enfance. J’avais sept ans quand le premier Star Wars est sorti.
Quelle équipe de sport (professionnelle ou amateure) appuyez-vous ?
Football – Roughriders de la Saskatchewan
Hockey – Islanders de New York
Baseball – Blue Jays de Toronto
Pourquoi êtes-vous fiere d’être Canadienne ?
Mes grands-parents sont tous venus d’Ukraine il y a une centaine d’années. Ils rêvaient que leurs enfants et leurs petits-enfants puissent grandir et prospérer dans notre beau pays, un pays libre et démocratique. C’est avec une immense fierté que je suis allée aider à superviser les élections présidentielles en Ukraine en 2014 en tant que sénatrice canadienne.
Si vous pouviez apporter un changement unilatéralement au Sénat, que serait ce changement ?
Mes collègues et moi avons mis en place de nombreux changements et nous comptons en apporter plusieurs autres. J’aimerais toutefois qu’on procède d’abord à la télédiffusion des délibérations du Sénat pour aider les Canadiens à mieux comprendre ce que nous faisons. Je crois que cela est crucial pour la transparence et la reddition de comptes. Actuellement, les réunions des comités sont télédiffusées, mais les délibérations du Sénat ne le sont pas. D’excellents discours sont prononcés dans le cadre de débats intéressants, et les Canadiens méritent de les entendre.
Décrivez votre première expérience au Sénat :
J’ai visité le Sénat pour la première fois pendant ma lune de miel avec mon défunt mari, Dave. La deuxième fois, c’était pour assister à une cérémonie commémorative en l’honneur d’anciens parlementaires, y compris Dave. Ensuite, je suis entrée dans l’enceinte du Sénat en tant que nouvelle sénatrice.
Articles connexes
Étiquettes
Nouvelles des comités
Rencontre avec la sénatrice Denise Batters
Qui vous a transmis le désir et l’intérêt de participer à la vie publique ?
J’ai commencé à vouloir devenir sénatrice à l’âge de 12 ans alors que j’écoutais This Week in Parliament juste avant la Soirée du hockey le samedi soir. Le droit et la politique m’ont toujours intéressée et, à mes yeux, le Sénat constituait une combinaison parfaite des deux.
Selon vous, quelle est la plus importante question de politique publique au Canada à l’heure actuelle ?
L’économie est certainement la question la plus importante, mais en deuxième place il y a aussi un autre enjeu qui est très important : la santé mentale. Mon mari, l’ancien député Dave Batters, a souffert d’anxiété aiguë et de dépression durant les deux dernières années de sa vie. Malheureusement, Dave s’est suicidé en 2009. Depuis sa mort, j’ai travaillé fort pour faire tomber les préjugés et pour sensibiliser les gens aux maladies mentales et à la prévention du suicide. J’ai pris la parole devant de grands auditoires canadiens ainsi que dans les médias nationaux et locaux au sujet de ces questions. Tous les ans, les amis proches de Dave et moi organisons le ‘Tournoi de golf commémoratif Dave Batters’ à Regina. Tous les fonds recueillis servent à financer la diffusion d’une publicité de 30 secondes sur la sensibilisation à la dépression et la prévention du suicide. Il est déplorable que des millions de Canadiens souffrent de maladie mentale. Je ne veux pas que d’autres familles canadiennes subissent le même sort que la mien. C’est la raison pour laquelle je continuerai d’encourager les gens à parler et à obtenir de l’aide plutôt que de souffrir en silence.
Pourquoi un plus grand nombre de Canadiens devrait s’intéresser aux travaux du Sénat ?
Le Sénat est une institution importante pour notre démocratie parlementaire. Nous travaillons fort pour les Canadiens, notamment dans nos comités. Nous avons d’ailleurs une influence considérable sur la scène politique canadienne. Récemment, par exemple, le Sénat a relevé de graves erreurs dans le premier projet de loi qui lui a été soumis au cours de la présente session parlementaire et il s’est assuré que les corrections nécessaires soient apportées. Sans le Sénat, le nouveau gouvernement libéral n’aurait pas pu dépenser les 810 millions de dollars prévus dans ce projet de loi pour faire venir des réfugiés au Canada, entre autres.
À quels efforts législatifs ou travaux de comité êtes-vous le plus fier d’avoir participé ?
Le projet de loi C-36, Loi sur la protection des collectivités et des personnes victimes d'exploitation (la loi sur la prostitution adoptée par le gouvernement fédéral conservateur). Grâce à cette mesure législative, le gouvernement conservateur a apporté des changements fondamentaux en ce qui concerne la prostitution afin que la loi protège les victimes.
Pouvez-vous me nommer un trésor caché de votre région que les Canadiens gagneraient à découvrir ?
Le parc Wascana de Regina. Il s’agit du plus grand parc urbain en Amérique du Nord. Il est trois fois plus grand que Central Park. J’adore me promener en vélo dans ce parc et autour du lac Wascana. C’est l’endroit idéal pour réfléchir en paix et profiter des beaux paysages de la Saskatchewan.
Pouvez-vous me nommer une chanson ou un album qui vous fait toujours sourire ?
J’aime tout ce que font les Backstreet Boys, et je n’ai pas honte de le dire ! Je prends aussi toujours le temps d’écouter Life is a Highway de Tom Cochrane quand on fait tourner cette chanson à la radio.
Quel est le dernier livre ou film que vous avez recommandé à quelqu’un et pourquoi ?
Star Wars : Le réveil de la force, parce que ce film m’a ramenée en enfance. J’avais sept ans quand le premier Star Wars est sorti.
Quelle équipe de sport (professionnelle ou amateure) appuyez-vous ?
Football – Roughriders de la Saskatchewan
Hockey – Islanders de New York
Baseball – Blue Jays de Toronto
Pourquoi êtes-vous fiere d’être Canadienne ?
Mes grands-parents sont tous venus d’Ukraine il y a une centaine d’années. Ils rêvaient que leurs enfants et leurs petits-enfants puissent grandir et prospérer dans notre beau pays, un pays libre et démocratique. C’est avec une immense fierté que je suis allée aider à superviser les élections présidentielles en Ukraine en 2014 en tant que sénatrice canadienne.
Si vous pouviez apporter un changement unilatéralement au Sénat, que serait ce changement ?
Mes collègues et moi avons mis en place de nombreux changements et nous comptons en apporter plusieurs autres. J’aimerais toutefois qu’on procède d’abord à la télédiffusion des délibérations du Sénat pour aider les Canadiens à mieux comprendre ce que nous faisons. Je crois que cela est crucial pour la transparence et la reddition de comptes. Actuellement, les réunions des comités sont télédiffusées, mais les délibérations du Sénat ne le sont pas. D’excellents discours sont prononcés dans le cadre de débats intéressants, et les Canadiens méritent de les entendre.
Décrivez votre première expérience au Sénat :
J’ai visité le Sénat pour la première fois pendant ma lune de miel avec mon défunt mari, Dave. La deuxième fois, c’était pour assister à une cérémonie commémorative en l’honneur d’anciens parlementaires, y compris Dave. Ensuite, je suis entrée dans l’enceinte du Sénat en tant que nouvelle sénatrice.