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Rencontre avec le sénateur Terry M. Mercer

Nommé au Sénat par le très honorable Jean Chrétien en novembre 2003, le sénateur Terry M. Mercer représente la Nouvelle-Écosse, plus précisément la division sénatoriale du Secteur Nord de Halifax. Il est présentement le président du caucus Libéral au Sénat. Le sénateur Mercer et vice-président du Comité de l’agriculture et des forêts, ainsi que membre du Comité des transports et des communications et du Comité mixte de la Bibliothèque du Parlement.

Le sénateur Mercer discute de la politique en matière d’énergie lors d’une <a href='https://sencanada.ca/fr/sencaplus/nouvelles/les-senateurs-honorent-la-marine-et-la-garde-cotiere/' target='_blank'>conférence de presse</a> à la suite de la publication d’un rapport du Comité sénatorial des transports et des communications sur les pipelines.

D’où vient votre désir de participer à la vie publique ?

Lorsque j’étais jeune, j’avais une grande admiration pour le premier ministre canadien de l’époque, le très honorable Lester B. Pearson. De grandes réalisations ont eu lieu sous ses gouvernements libéraux, comme l’instauration du système universel de soins de santé, la création du Régime de pensions du Canada et l’adoption du drapeau canadien.

J’ai commencé à participer à la vie politique étudiante lorsque j’étais à l’Université Saint Mary’s (en anglais seulement), à Halifax, et je n’ai jamais arrêté. Ce sont ces initiatives de politique publique, qui figurent parmi les nombreuses réalisations de Pearson, et celles des gouvernements libéraux qui se sont succédés, qui m’inspiraient à cette époque — et m’inspirent  toujours d’ailleurs — et qui ont fait de moi le libéral que vous avez devant vous aujourd’hui.

Selon vous, quels sont les plus importants enjeux de politique publique pour le Canada à l’heure actuelle ?

Les soins de santé seront toujours parmi les enjeux de premier plan pour moi car il s’agit de l’une des choses les plus importantes que nous, en tant que Canadiens, devrions célébrer, particulièrement parce qu’il y a tellement d’autres personnes ailleurs dans le monde qui ne jouissent pas de cette universalité des soins de santé.

Les jeunes représentent un autre enjeu important pour moi, surtout dans l’optique d’en attirer davantage vers la politique pour que nous puissions, tous ensemble, façonner l’avenir du pays que les jeunes d’aujourd’hui dirigeront un jour.

Pourquoi les Canadiens devraient-ils s’intéresser aux travaux du Sénat ?

Le gouvernement ne peut pas fonctionner sans le Sénat. Point final. Il est un mécanisme de surveillance de la Chambre des communes grâce à l’examen approfondi qu’il réalise sur les projets de loi qui, une fois adoptés, auront des répercussions partout au Canada et sur toutes les facettes du pays.

Le vrai problème, c’est que nous, qui personnifions l’une des deux chambres du Parlement, ne communiquons pas suffisamment avec les Canadiens à propos du travail important que nous effectuons. Si c’était le cas, je crois que les Canadiens comprendraient à quel point notre institution est importante, et ils accorderaient par conséquent davantage d’attention aux activités du Sénat, parce que ce qui s’y passe a des répercussions sur leur vie, même s’ils n’en ont pas conscience. Nous nous sommes améliorés sur ce plan, mais nous pouvons et devons en faire plus.

Lors d’une <a href='https://sencanada.ca/fr/sencaplus/nouvelles/lacces-aux-marches-internationaux-pour-le-secteur-agricole-et-agroalimentaire-canadien/' target='_blank'>visite à Calgary</a> dans le cadre de l’étude du Comité de l’agriculture et des forêts sur la promotion de l’accès aux marchés internationaux pour le secteur agricole et agroalimentaire canadien, le sénateur Mercer (à droite) visite Crossroads Market, le plus grand marché annuel à Calgary où se trouvent plus de 150 vendeurs.

À quels efforts législatifs ou travaux de comité êtes-vous le plus fier d’avoir participé ?

Évidemment, en tant que Néo-Écossais, je suis fier de suivre de près les enjeux qui touchent ma province. Après tout, la protection des intérêts des régions du Canada est l’une des raisons qui ont mené à la création du Sénat. Je défendrai toujours ce qui est juste et bon pour la Nouvelle-Écosse et la région de l’Atlantique, dans le cadre de travaux législatifs ou de travaux en comité. La protection des intérêts des minorités est l’une des autres raisons pour lesquelles le Sénat a été créé.

Je suis aussi particulièrement fier du travail que nous avons accompli relativement à l’égalité en matière du mariage. L’un des plus grands moments de fierté dans ma vie est d’avoir voté en faveur du projet de loi qui portait sur cette question. Les droits à l’égalité sont des droits canadiens, et je continuerai à les protéger et à les défendre.

Jamais il ne viendrait à l’esprit qu’un citoyen ‘de la ville’ puisse avoir de l’intérêt ou du talent pour les politiques agricoles. Cependant, je suis membre du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts depuis plusieurs années, et ce comité est particulièrement intéressant. Parmi les nombreux rapports importants sur lesquels j’ai travaillé en tant que membre de ce comité, celui qui portait sur les abeilles et qui expliquait à quel point cet insecte est essentiel à notre survie a été particulièrement marquant pour moi. Environ un tiers des aliments que les humains consomment provient directement ou indirectement de plantes pollinisées par les abeilles. Cette étude fut fascinante.

Nommez-moi un trésor caché de votre région que les Canadiens gagneraient à découvrir.

L’histoire d’Halifax et des environs est sans égale, selon mon opinion subjective, bien évidemment. La capitale de la Nouvelle-Écosse a de tout : des lieux historiques et des bâtiments modernes comme par exemple la Citadelle et la bibliothèque centrale d’Halifax. Le trajet pour découvrir  des endroits tels que Peggy’s Cove ou Lunenburg, où le Bluenose a été construit, n’est pas long.

Les espaces publics d’Halifax, comme le parc Point Pleasant et les jardins publics d’Halifax, sont également sans pareil. Je crois que davantage de Canadiens devraient aussi visiter Province House, la plus ancienne assemblée législative au Canada et le lieu où Joseph Howe a plaidé avec succès le principe de la liberté de la presse au pays.

Le sénateur Mercer prend la parole lors d’une réunion du Comité des transports et des communications.

Nommez-moi une chanson ou un album qui vous fait sourire. Pourquoi ?

La chanson All My Life’s a Circle, d’Harry Chapin. Elle me rappelle mes parents.

(disponible en anglais seulement)

(disponible en anglais seulement)

Quel est le dernier livre ou film que vous avez recommandé à quelqu’un et pourquoi ?

Le film Minuit à Paris de Woody Allen. C’est un film captivant avec différentes personnalités qui ont vécu à un âge d’or pour les arts et la culture.

Quelle équipe de sport (professionnelle ou amateur) suivez-vous ?

Les Sénateurs d’Ottawa et les Blue Jays de Toronto (en anglais seulement) (pas nécessairement dans cet ordre). Il paraît que Toronto souhaite obtenir une équipe professionnelle de hockey, mais je serai toujours fidèle aux Sénateurs.

Pourquoi êtes-vous fier d’être Canadien ?

Il m’est difficile de répondre à cette question parce qu’il y a tellement de raisons de l’être. Les Canadiens ne se reposent pas sur leurs lauriers et ne sont pas complaisants. Nous essayons d’identifier les problèmes rapidement et de les résoudre par des partenariats et par la coopération avec les gens, peu importe leur ethnie, la couleur de leur peau, leur sexe, leur orientation sexuelle, leur religion, etc. La société multiculturelle canadienne est un modèle pour les autres pays du monde, et nous devrions être très fiers de l’influence que le Canada exerce partout sur la planète.

Le sénateur Mercer <a href='https://sencanada.ca/fr/sencaplus/opinion/l-innovation-dans-le-secteur-canadien-de-l-agriculture-et-de-l-agroalimentaire/' target='_blank'>livre un discours</a> lors d’une conférence de l’Institut agricole du Canada (IAC) tenue en avril 2016. Les participants à la conférence IAC 2016 ont discuté de la manière dont la recherche et l’innovation peuvent se traduire par de réels changements qui seraient bénéfiques pour les producteurs, les agriculteurs et les consommateurs.

De gauche à droite : Les sénateurs Doyle, Mercer et Boisvenu partagent un moment lors d’une mission d’étude sur les pipelines.


Avis aux lecteurs : L’honorable Terry M. Mercer a pris sa retraite du Sénat du Canada en mai 2022. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

Rencontre avec le sénateur Terry M. Mercer

Nommé au Sénat par le très honorable Jean Chrétien en novembre 2003, le sénateur Terry M. Mercer représente la Nouvelle-Écosse, plus précisément la division sénatoriale du Secteur Nord de Halifax. Il est présentement le président du caucus Libéral au Sénat. Le sénateur Mercer et vice-président du Comité de l’agriculture et des forêts, ainsi que membre du Comité des transports et des communications et du Comité mixte de la Bibliothèque du Parlement.

Le sénateur Mercer discute de la politique en matière d’énergie lors d’une <a href='https://sencanada.ca/fr/sencaplus/nouvelles/les-senateurs-honorent-la-marine-et-la-garde-cotiere/' target='_blank'>conférence de presse</a> à la suite de la publication d’un rapport du Comité sénatorial des transports et des communications sur les pipelines.

D’où vient votre désir de participer à la vie publique ?

Lorsque j’étais jeune, j’avais une grande admiration pour le premier ministre canadien de l’époque, le très honorable Lester B. Pearson. De grandes réalisations ont eu lieu sous ses gouvernements libéraux, comme l’instauration du système universel de soins de santé, la création du Régime de pensions du Canada et l’adoption du drapeau canadien.

J’ai commencé à participer à la vie politique étudiante lorsque j’étais à l’Université Saint Mary’s (en anglais seulement), à Halifax, et je n’ai jamais arrêté. Ce sont ces initiatives de politique publique, qui figurent parmi les nombreuses réalisations de Pearson, et celles des gouvernements libéraux qui se sont succédés, qui m’inspiraient à cette époque — et m’inspirent  toujours d’ailleurs — et qui ont fait de moi le libéral que vous avez devant vous aujourd’hui.

Selon vous, quels sont les plus importants enjeux de politique publique pour le Canada à l’heure actuelle ?

Les soins de santé seront toujours parmi les enjeux de premier plan pour moi car il s’agit de l’une des choses les plus importantes que nous, en tant que Canadiens, devrions célébrer, particulièrement parce qu’il y a tellement d’autres personnes ailleurs dans le monde qui ne jouissent pas de cette universalité des soins de santé.

Les jeunes représentent un autre enjeu important pour moi, surtout dans l’optique d’en attirer davantage vers la politique pour que nous puissions, tous ensemble, façonner l’avenir du pays que les jeunes d’aujourd’hui dirigeront un jour.

Pourquoi les Canadiens devraient-ils s’intéresser aux travaux du Sénat ?

Le gouvernement ne peut pas fonctionner sans le Sénat. Point final. Il est un mécanisme de surveillance de la Chambre des communes grâce à l’examen approfondi qu’il réalise sur les projets de loi qui, une fois adoptés, auront des répercussions partout au Canada et sur toutes les facettes du pays.

Le vrai problème, c’est que nous, qui personnifions l’une des deux chambres du Parlement, ne communiquons pas suffisamment avec les Canadiens à propos du travail important que nous effectuons. Si c’était le cas, je crois que les Canadiens comprendraient à quel point notre institution est importante, et ils accorderaient par conséquent davantage d’attention aux activités du Sénat, parce que ce qui s’y passe a des répercussions sur leur vie, même s’ils n’en ont pas conscience. Nous nous sommes améliorés sur ce plan, mais nous pouvons et devons en faire plus.

Lors d’une <a href='https://sencanada.ca/fr/sencaplus/nouvelles/lacces-aux-marches-internationaux-pour-le-secteur-agricole-et-agroalimentaire-canadien/' target='_blank'>visite à Calgary</a> dans le cadre de l’étude du Comité de l’agriculture et des forêts sur la promotion de l’accès aux marchés internationaux pour le secteur agricole et agroalimentaire canadien, le sénateur Mercer (à droite) visite Crossroads Market, le plus grand marché annuel à Calgary où se trouvent plus de 150 vendeurs.

À quels efforts législatifs ou travaux de comité êtes-vous le plus fier d’avoir participé ?

Évidemment, en tant que Néo-Écossais, je suis fier de suivre de près les enjeux qui touchent ma province. Après tout, la protection des intérêts des régions du Canada est l’une des raisons qui ont mené à la création du Sénat. Je défendrai toujours ce qui est juste et bon pour la Nouvelle-Écosse et la région de l’Atlantique, dans le cadre de travaux législatifs ou de travaux en comité. La protection des intérêts des minorités est l’une des autres raisons pour lesquelles le Sénat a été créé.

Je suis aussi particulièrement fier du travail que nous avons accompli relativement à l’égalité en matière du mariage. L’un des plus grands moments de fierté dans ma vie est d’avoir voté en faveur du projet de loi qui portait sur cette question. Les droits à l’égalité sont des droits canadiens, et je continuerai à les protéger et à les défendre.

Jamais il ne viendrait à l’esprit qu’un citoyen ‘de la ville’ puisse avoir de l’intérêt ou du talent pour les politiques agricoles. Cependant, je suis membre du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts depuis plusieurs années, et ce comité est particulièrement intéressant. Parmi les nombreux rapports importants sur lesquels j’ai travaillé en tant que membre de ce comité, celui qui portait sur les abeilles et qui expliquait à quel point cet insecte est essentiel à notre survie a été particulièrement marquant pour moi. Environ un tiers des aliments que les humains consomment provient directement ou indirectement de plantes pollinisées par les abeilles. Cette étude fut fascinante.

Nommez-moi un trésor caché de votre région que les Canadiens gagneraient à découvrir.

L’histoire d’Halifax et des environs est sans égale, selon mon opinion subjective, bien évidemment. La capitale de la Nouvelle-Écosse a de tout : des lieux historiques et des bâtiments modernes comme par exemple la Citadelle et la bibliothèque centrale d’Halifax. Le trajet pour découvrir  des endroits tels que Peggy’s Cove ou Lunenburg, où le Bluenose a été construit, n’est pas long.

Les espaces publics d’Halifax, comme le parc Point Pleasant et les jardins publics d’Halifax, sont également sans pareil. Je crois que davantage de Canadiens devraient aussi visiter Province House, la plus ancienne assemblée législative au Canada et le lieu où Joseph Howe a plaidé avec succès le principe de la liberté de la presse au pays.

Le sénateur Mercer prend la parole lors d’une réunion du Comité des transports et des communications.

Nommez-moi une chanson ou un album qui vous fait sourire. Pourquoi ?

La chanson All My Life’s a Circle, d’Harry Chapin. Elle me rappelle mes parents.

(disponible en anglais seulement)

(disponible en anglais seulement)

Quel est le dernier livre ou film que vous avez recommandé à quelqu’un et pourquoi ?

Le film Minuit à Paris de Woody Allen. C’est un film captivant avec différentes personnalités qui ont vécu à un âge d’or pour les arts et la culture.

Quelle équipe de sport (professionnelle ou amateur) suivez-vous ?

Les Sénateurs d’Ottawa et les Blue Jays de Toronto (en anglais seulement) (pas nécessairement dans cet ordre). Il paraît que Toronto souhaite obtenir une équipe professionnelle de hockey, mais je serai toujours fidèle aux Sénateurs.

Pourquoi êtes-vous fier d’être Canadien ?

Il m’est difficile de répondre à cette question parce qu’il y a tellement de raisons de l’être. Les Canadiens ne se reposent pas sur leurs lauriers et ne sont pas complaisants. Nous essayons d’identifier les problèmes rapidement et de les résoudre par des partenariats et par la coopération avec les gens, peu importe leur ethnie, la couleur de leur peau, leur sexe, leur orientation sexuelle, leur religion, etc. La société multiculturelle canadienne est un modèle pour les autres pays du monde, et nous devrions être très fiers de l’influence que le Canada exerce partout sur la planète.

Le sénateur Mercer <a href='https://sencanada.ca/fr/sencaplus/opinion/l-innovation-dans-le-secteur-canadien-de-l-agriculture-et-de-l-agroalimentaire/' target='_blank'>livre un discours</a> lors d’une conférence de l’Institut agricole du Canada (IAC) tenue en avril 2016. Les participants à la conférence IAC 2016 ont discuté de la manière dont la recherche et l’innovation peuvent se traduire par de réels changements qui seraient bénéfiques pour les producteurs, les agriculteurs et les consommateurs.

De gauche à droite : Les sénateurs Doyle, Mercer et Boisvenu partagent un moment lors d’une mission d’étude sur les pipelines.


Avis aux lecteurs : L’honorable Terry M. Mercer a pris sa retraite du Sénat du Canada en mai 2022. Apprenez-en davantage sur son travail au Parlement.

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