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En souvenir de nos héros : le sénateur Dalphond rend hommage à Joseph-Amable Dubé

Membre d’une incroyable fratrie de 27 enfants, Joseph-Amable Dubé a grandi près de Montréal à la fin de la Grande Dépression. Sa famille avait du mal à joindre les deux bouts, et son père ne travaillait qu’un seul jour par semaine.

Il a donc décidé de s’enrôler au moment où le Canada est entré dans la Deuxième Guerre mondiale.

À 14 ans, il était trop jeune pour servir, mais il était déterminé à le faire. Il a donc réussi à modifier son certificat de baptême avec du papier buvard. Dans le temps de le dire, il est devenu membre du Royal 22e Régiment, les célèbres « Van Doos », à Valcartier.

Durant la guerre, plusieurs soldats se sont attachés à des chiens errants. Sur la photo du centre, Joseph-Amable Dubé (à gauche) est en compagnie de son frère Henry en 1945. Tout à droite, on voit Joseph-Amable Dubé à Valcartier en 1950, juste avant son départ pour la guerre de Corée. (Crédit photo : Famille Dubé)

Après un entraînement de deux ans à Halifax, il a traversé l’Atlantique en 1942. Il a d’abord été garde au palais de Buckingham pendant trois mois où il aura l’occasion d’apercevoir la princesse qui deviendra plus tard la reine Elizabeth II. Il s’est rendu par la suite en Algérie où il a pris part à la victoire des Alliés contre l’armée allemande.

En septembre 1943, il a été déployé en Italie où il a participé à la bataille de Monte Cassino pendant la campagne d’Italie. Ce fut une autre victoire des forces alliées, mais à prix fort. Il y a eu plus de 54 000 soldats tombés au combat pour cette abbaye près de Rome juchée sur le haut d’une colline, qui avait donc une position stratégique.

Joseph-Amable Dubé, alors âgé de 93 ans, porte fièrement les décorations reconnaissant ses nombreux actes de bravoure et son service. (Crédit photo : Anciens Combattants Canada)

Parce que le soldat Dubé était petit et jeune, ses camarades l’avaient surnommé « ti‑cul ». Il a combattu pendant 24 jours à Monte Cassino et a vu ses frères d’armes se faire écraser par un immense mur de 12 pieds. On lui a ordonné de récupérer les blessés et les morts sans autre outil que son fusil. Il s’en est servi pour les sortir des décombres.

Les soldats allemands se cachaient dans les maisons du village, et le soldat Dubé les a cherchés dans chacune d’entre elles.

Après 18 mois de combat en Italie, un coup de feu des Allemands lui a transpercé l’épaule gauche. Contrairement à certains frères d’armes, il a survécu.

Après la guerre, la reine Elizabeth II l’a remercié personnellement avant son retour à Montréal.

Il est retourné dans ce pays à l’occasion du 75e anniversaire de la campagne d’Italie.

Le soldat Dubé rencontre les membres du Royal 22e Régiment en Italie. (Crédit photo : Anciens Combattants Canada)

Sénateur Pierre J. Dalphond

« Il est remarquable que M. Dubé ait continué à servir son pays après la campagne d’Italie. Il est parti en Corée en 1951 avec d’autres Canadiens pour le maintien de la paix et il y est resté jusqu’en 1954 », raconte le sénateur Pierre J. Dalphond.

« Il a failli y mourir quand une balle perdue est passée près de lui. Il n’a jamais su d’où elle venait. »

En tant que Québécois profondément attaché à Montréal, le sénateur Dalphond est fier de rendre hommage au soldat Dubé, 94, qui a fait honneur à sa famille et à son coin de pays.

« Ses frères d’armes le surnommaient peut‑être “ti-cul”, mais il est un géant pour tous les Canadiens ».

En souvenir de nos héros : le sénateur Dalphond rend hommage à Joseph-Amable Dubé

Membre d’une incroyable fratrie de 27 enfants, Joseph-Amable Dubé a grandi près de Montréal à la fin de la Grande Dépression. Sa famille avait du mal à joindre les deux bouts, et son père ne travaillait qu’un seul jour par semaine.

Il a donc décidé de s’enrôler au moment où le Canada est entré dans la Deuxième Guerre mondiale.

À 14 ans, il était trop jeune pour servir, mais il était déterminé à le faire. Il a donc réussi à modifier son certificat de baptême avec du papier buvard. Dans le temps de le dire, il est devenu membre du Royal 22e Régiment, les célèbres « Van Doos », à Valcartier.

Durant la guerre, plusieurs soldats se sont attachés à des chiens errants. Sur la photo du centre, Joseph-Amable Dubé (à gauche) est en compagnie de son frère Henry en 1945. Tout à droite, on voit Joseph-Amable Dubé à Valcartier en 1950, juste avant son départ pour la guerre de Corée. (Crédit photo : Famille Dubé)

Après un entraînement de deux ans à Halifax, il a traversé l’Atlantique en 1942. Il a d’abord été garde au palais de Buckingham pendant trois mois où il aura l’occasion d’apercevoir la princesse qui deviendra plus tard la reine Elizabeth II. Il s’est rendu par la suite en Algérie où il a pris part à la victoire des Alliés contre l’armée allemande.

En septembre 1943, il a été déployé en Italie où il a participé à la bataille de Monte Cassino pendant la campagne d’Italie. Ce fut une autre victoire des forces alliées, mais à prix fort. Il y a eu plus de 54 000 soldats tombés au combat pour cette abbaye près de Rome juchée sur le haut d’une colline, qui avait donc une position stratégique.

Joseph-Amable Dubé, alors âgé de 93 ans, porte fièrement les décorations reconnaissant ses nombreux actes de bravoure et son service. (Crédit photo : Anciens Combattants Canada)

Parce que le soldat Dubé était petit et jeune, ses camarades l’avaient surnommé « ti‑cul ». Il a combattu pendant 24 jours à Monte Cassino et a vu ses frères d’armes se faire écraser par un immense mur de 12 pieds. On lui a ordonné de récupérer les blessés et les morts sans autre outil que son fusil. Il s’en est servi pour les sortir des décombres.

Les soldats allemands se cachaient dans les maisons du village, et le soldat Dubé les a cherchés dans chacune d’entre elles.

Après 18 mois de combat en Italie, un coup de feu des Allemands lui a transpercé l’épaule gauche. Contrairement à certains frères d’armes, il a survécu.

Après la guerre, la reine Elizabeth II l’a remercié personnellement avant son retour à Montréal.

Il est retourné dans ce pays à l’occasion du 75e anniversaire de la campagne d’Italie.

Le soldat Dubé rencontre les membres du Royal 22e Régiment en Italie. (Crédit photo : Anciens Combattants Canada)

Sénateur Pierre J. Dalphond

« Il est remarquable que M. Dubé ait continué à servir son pays après la campagne d’Italie. Il est parti en Corée en 1951 avec d’autres Canadiens pour le maintien de la paix et il y est resté jusqu’en 1954 », raconte le sénateur Pierre J. Dalphond.

« Il a failli y mourir quand une balle perdue est passée près de lui. Il n’a jamais su d’où elle venait. »

En tant que Québécois profondément attaché à Montréal, le sénateur Dalphond est fier de rendre hommage au soldat Dubé, 94, qui a fait honneur à sa famille et à son coin de pays.

« Ses frères d’armes le surnommaient peut‑être “ti-cul”, mais il est un géant pour tous les Canadiens ».

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