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Perspectives — Du 24 au 26 octobre 2017

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La semaine dernière au Sénat : un marché du travail transformé, le bilan financier du gouvernement et la sensibilisation à l’autisme.

Gouvernement

Des changements dramatiques s’opèrent dans le monde du travail, dont le développement rapide des robots, et transforment les secteurs de l’emploi et du travail en plus d’avoir de profonds impacts sur la population canadienne, en particulier sur les jeunes. C’est pourquoi j’appuie la motion de la sénateure Pierrette Ringuette qui a réclamé la mise sur pied d’un comité sénatorial qui se consacrerait exclusivement à l’étude de ces questions.

En créant un Comité sénatorial permanent des ressources humaines, nous pourrions examiner des questions pressantes telles que les bouleversements économiques causés par la technologie, la participation des minorités au marché du travail (y compris celle des Autochtones du Canada), le sous-emploi des jeunes et le virage démographique engendré par le vieillissement de la génération du baby-boom.

Ce sont là des questions pressantes. Songez à nos jeunes, en particulier aux jeunes Autochtones. Il est difficile d’imaginer qu’ils ne participent pas actuellement à la croissance économique du pays de la même façon que d’autres groupes démographiques le font.

Des enjeux, tels que la précarité de l’emploi chez les jeunes, alimentent de plus en plus le débat social, tout comme celle de l’intelligence artificielle. D’ici 20 ans, près de la moitié des tâches (47 %) seront remplies par des robots dans le secteur des services. Nous devons élaborer des outils, par exemple des stratégies d’apprentissage continu, pour favoriser l’adaptation à un changement aussi profond.

Un comité des ressources humaines permettrait aussi aux sénateurs de se concentrer plus directement sur les préoccupations de leur province ou région et d’étudier des questions telles que le droit à un travail décent, le salaire minimum et les solutions à adopter pour aider les travailleurs pauvres.


 

Opposition

Mardi, le ministre des Finances a déposé l’Exposé économique de l’automne au nom du gouvernement. Il a confirmé que le gouvernement libéral empruntera 20 milliards de dollars cette année pour éponger ses dépenses débridées. Pendant la campagne électorale de 2015, les libéraux ont promis d’accumuler un déficit à court terme de moins de dix milliards de dollars au cours de chacune des années financières suivantes et de revenir à un budget équilibré en 2019.

Comme le trésor public est vide, la dure réalité d’une hausse éventuelle des impôts payés par la classe moyenne commence à se faire sentir. Un rapport de l’Institut Fraser a conclu que 80 % des Canadiens appartenant à la classe moyenne paient aujourd’hui plus d’impôts que sous le gouvernement précédent. C’est là un rapport fondé sur les hausses d’impôts que nous connaissons déjà. Nous avons récemment appris que l’Agence du revenu du Canada a rejeté des demandes de diabétiques qui réclamaient le crédit d’impôt pour personnes handicapées, en dépit du fait que leur médecin avait attesté qu’ils y avaient droit en vertu de la loi.

Le dernier rapport de la Banque du Canada sur la politique monétaire a été publié cette semaine. Il évoque l’incertitude au sujet de la politique commerciale des États‑Unis et les conséquences que cette situation aura sur la croissance de nos investissements et de nos exportations. Si nous ajoutons à cela les préoccupations au sujet du marché de l’habitation et les plans des États-Unis qui envisagent de créer un régime fiscal plus compétitif, nous voyons que les inconnus se multiplient à l’horizon.

En ne réduisant pas ses dépenses maintenant, le gouvernement léguera une dette accrue aux générations à venir et affaiblira la marge de manœuvre de notre pays si jamais le système est ébranlé.


Groupe des sénateurs indépendants

Cette semaine, nous nous intéressons au point de vue de la sénatrice indépendante Wanda Thomas Bernard de la Nouvelle-Écosse (East Preston) sur le Sénat.

Nous arrivons à la fin du Mois de sensibilisation à l’autisme, et ce fut quelques semaines très occupées. C’est en collaboration avec des membres de la communauté que nous avons travaillés pour sensibiliser la population à ce trouble et faire le lancement d’une initiative qui vise à créer une stratégie nationale sur l’autisme. Les sénateurs Munson et Housakos ont travaillé sans relâche pour sensibiliser la population au trouble du spectre autistique (TSA) et, à mon arrivée au Sénat, j’ai été heureuse de me joindre à leur équipe qui milite pour réclamer un changement. Il y a maintenant dix ans que le rapport intitulé Payer maintenant ou payer plus tard a été publié, et les familles se démènent encore pour obtenir le soutien dont elles ont besoin pour s’occuper de leurs êtres chers atteints d’un TSA.

Cette stratégie améliorera l’accès de tous les Canadiens aux services et au soutien destinés aux personnes atteintes d’un TSA. De nombreuses personnes sont marginalisées en raison de leur invalidité, mais aussi en raison de leur race, leur pauvreté, leur genre et leur âge. Souvent, les politiques qui déterminent l’élaboration des programmes ne tiennent pas compte de leurs expériences et les lacunes dans les services sont souvent amplifiées chez ces groupes marginalisés. Cette stratégie offre une occasion de faire en sorte que les besoins de tout le monde, en particulier ceux des familles les plus marginalisées, soient pris en compte.

Je crois que nous comprenons davantage maintenant le caractère urgent de cette question. J’ai bon espoir qu’une stratégie nationale sur l’autisme verra le jour, car de nombreuses personnes œuvrent pour susciter ce changement qui influera positivement la vie des Canadiens de la communauté du TSA.

 

La semaine dernière au Sénat : un marché du travail transformé, le bilan financier du gouvernement et la sensibilisation à l’autisme.

Gouvernement

Des changements dramatiques s’opèrent dans le monde du travail, dont le développement rapide des robots, et transforment les secteurs de l’emploi et du travail en plus d’avoir de profonds impacts sur la population canadienne, en particulier sur les jeunes. C’est pourquoi j’appuie la motion de la sénateure Pierrette Ringuette qui a réclamé la mise sur pied d’un comité sénatorial qui se consacrerait exclusivement à l’étude de ces questions.

En créant un Comité sénatorial permanent des ressources humaines, nous pourrions examiner des questions pressantes telles que les bouleversements économiques causés par la technologie, la participation des minorités au marché du travail (y compris celle des Autochtones du Canada), le sous-emploi des jeunes et le virage démographique engendré par le vieillissement de la génération du baby-boom.

Ce sont là des questions pressantes. Songez à nos jeunes, en particulier aux jeunes Autochtones. Il est difficile d’imaginer qu’ils ne participent pas actuellement à la croissance économique du pays de la même façon que d’autres groupes démographiques le font.

Des enjeux, tels que la précarité de l’emploi chez les jeunes, alimentent de plus en plus le débat social, tout comme celle de l’intelligence artificielle. D’ici 20 ans, près de la moitié des tâches (47 %) seront remplies par des robots dans le secteur des services. Nous devons élaborer des outils, par exemple des stratégies d’apprentissage continu, pour favoriser l’adaptation à un changement aussi profond.

Un comité des ressources humaines permettrait aussi aux sénateurs de se concentrer plus directement sur les préoccupations de leur province ou région et d’étudier des questions telles que le droit à un travail décent, le salaire minimum et les solutions à adopter pour aider les travailleurs pauvres.


 

Opposition

Mardi, le ministre des Finances a déposé l’Exposé économique de l’automne au nom du gouvernement. Il a confirmé que le gouvernement libéral empruntera 20 milliards de dollars cette année pour éponger ses dépenses débridées. Pendant la campagne électorale de 2015, les libéraux ont promis d’accumuler un déficit à court terme de moins de dix milliards de dollars au cours de chacune des années financières suivantes et de revenir à un budget équilibré en 2019.

Comme le trésor public est vide, la dure réalité d’une hausse éventuelle des impôts payés par la classe moyenne commence à se faire sentir. Un rapport de l’Institut Fraser a conclu que 80 % des Canadiens appartenant à la classe moyenne paient aujourd’hui plus d’impôts que sous le gouvernement précédent. C’est là un rapport fondé sur les hausses d’impôts que nous connaissons déjà. Nous avons récemment appris que l’Agence du revenu du Canada a rejeté des demandes de diabétiques qui réclamaient le crédit d’impôt pour personnes handicapées, en dépit du fait que leur médecin avait attesté qu’ils y avaient droit en vertu de la loi.

Le dernier rapport de la Banque du Canada sur la politique monétaire a été publié cette semaine. Il évoque l’incertitude au sujet de la politique commerciale des États‑Unis et les conséquences que cette situation aura sur la croissance de nos investissements et de nos exportations. Si nous ajoutons à cela les préoccupations au sujet du marché de l’habitation et les plans des États-Unis qui envisagent de créer un régime fiscal plus compétitif, nous voyons que les inconnus se multiplient à l’horizon.

En ne réduisant pas ses dépenses maintenant, le gouvernement léguera une dette accrue aux générations à venir et affaiblira la marge de manœuvre de notre pays si jamais le système est ébranlé.


Groupe des sénateurs indépendants

Cette semaine, nous nous intéressons au point de vue de la sénatrice indépendante Wanda Thomas Bernard de la Nouvelle-Écosse (East Preston) sur le Sénat.

Nous arrivons à la fin du Mois de sensibilisation à l’autisme, et ce fut quelques semaines très occupées. C’est en collaboration avec des membres de la communauté que nous avons travaillés pour sensibiliser la population à ce trouble et faire le lancement d’une initiative qui vise à créer une stratégie nationale sur l’autisme. Les sénateurs Munson et Housakos ont travaillé sans relâche pour sensibiliser la population au trouble du spectre autistique (TSA) et, à mon arrivée au Sénat, j’ai été heureuse de me joindre à leur équipe qui milite pour réclamer un changement. Il y a maintenant dix ans que le rapport intitulé Payer maintenant ou payer plus tard a été publié, et les familles se démènent encore pour obtenir le soutien dont elles ont besoin pour s’occuper de leurs êtres chers atteints d’un TSA.

Cette stratégie améliorera l’accès de tous les Canadiens aux services et au soutien destinés aux personnes atteintes d’un TSA. De nombreuses personnes sont marginalisées en raison de leur invalidité, mais aussi en raison de leur race, leur pauvreté, leur genre et leur âge. Souvent, les politiques qui déterminent l’élaboration des programmes ne tiennent pas compte de leurs expériences et les lacunes dans les services sont souvent amplifiées chez ces groupes marginalisés. Cette stratégie offre une occasion de faire en sorte que les besoins de tout le monde, en particulier ceux des familles les plus marginalisées, soient pris en compte.

Je crois que nous comprenons davantage maintenant le caractère urgent de cette question. J’ai bon espoir qu’une stratégie nationale sur l’autisme verra le jour, car de nombreuses personnes œuvrent pour susciter ce changement qui influera positivement la vie des Canadiens de la communauté du TSA.

 

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