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Réflexions sur le Mois national de l’histoire autochtone

Juin est le Mois de l’histoire autochtone, une occasion pour tous de célébrer les peuples Inuit, Métis et des Premières Nations. Six sénateurs partagent leurs réflexions sur ce que cela signifie pour eux.

Sénatrice Michèle Audette
Sénatrice Michèle Audette

Kuei! Bonjour!

Je profite du Mois national de l’histoire autochtone pour vous inviter à stimuler tous vos sens avec la culture des autochtones. Faites de l’œil aux artistes des Premiers peuples pour découvrir leur créativité traditionnelle ou moderne. Je pense à Tivi Etook, un artiste de Kangiqsualujjuaq, village de son excellence la gouverneure générale du Canada, à Frank Polson, à Ernest Dominique et bien d’autres. Laissez-vous envoûter aux sons d’Elisapie, Scott-Pien Picard ou sur un rap de Samian ou Q-052 et bien d’autres. Laissez-vous enivrer de notes olfactives distinctes avec Sequoia, les huiles Akua nature, et bien d’autres. Gâtez-vous le palais des délices d’une table chez Sagamité, des tisanes inuites de Délices Boréales. Offrez à vos yeux la lecture d’un roman de Naomi Fontaine, de Michel Jean, de Jean Sioui et bien d’autres. Visiter les communautés ou participer aux pow-wow sont de beaux moyens pour découvrir leurs belles richesses.

Goûter, lire, écouter, sentir, observer, partager sont des moyens de découvrir l’autre.


Sénateur Dan Christmas
Sénateur Dan Christmas

Le Mois national de l’histoire autochtone est une occasion pour tous les Canadiens d’approfondir leurs connaissances sur le riche patrimoine qui provient des peuples autochtones du Canada, mais aussi d’apporter leur contribution personnelle à la vraie réconciliation entre le pays et les Premières Nations, les Métis et les Inuits.

Notre histoire a commencé plusieurs millénaires avant la création du Canada. Nous avons parcouru un chemin fascinant et rempli de moments d’inspiration, de paix et d’amitié, tout comme de moments tragiques, douloureux et désolants — et pourtant, nous sommes toujours à l’aube d’un brillant avenir pour notre peuple : nos enfants, nos jeunes, nos aînés, nos mères et nos grand-mères.

Pour bâtir cet avenir, il nous faut tous transmettre notre histoire, apprendre la vérité sur notre passé, choisir un même avenir, et, ensemble, travailler au bien des peuples autochtones et consolider le rôle de ces peuples dans le tissu social canadien, dans la dignité et le respect.

Pour en savoir plus sur l’histoire des peuples autochtones du Canada, nous vous invitons à lire le rapport suivant produit par le Comité sénatorial des peuples autochtones en 2019 : Comment en sommes‑nous arrivés là? Un regard franc et concis sur l’histoire de la relation entre les peuples autochtones et le Canada.


Sénateur Brian Francis
Sénateur Brian Francis

Au cours du Mois national de l'histoire autochtone, nous honorons et célébrons la force, la beauté et la diversité des Premières nations, des Métis et des Inuits. Le fait que nous soyons toujours là après des siècles d'assimilation forcée et d'autres formes de génocide témoigne de notre résistance et de notre résilience continues. Ce mois-ci, j'encourage mes frères et sœurs à être fiers de ce que nous sommes, d'où nous venons et de ce à quoi nous travaillons. En même temps, je demande aux Canadiens non autochtones d'en apprendre davantage sur la véritable histoire de ce pays, sur ses relations avec les Premières nations, les Métis et les Inuits et sur la façon dont ils les traitent, et d'en assumer la responsabilité. Le voyage vers la vérité, la justice, la guérison et la réconciliation ne fait que commencer. Nous devons travailler activement ensemble pour apporter des changements tangibles et pour établir des relations plus solides entre nous et avec la terre. Msit No'kmaq.


Sénateur Marty Klyne
Sénateur Marty Klyne

Chaque année, le Mois national de l’histoire autochtone nous donne l’occasion de célébrer notre histoire, notre patrimoine et notre diversité. C’est un moment pour réfléchir, pour apprendre et pour honorer nos prédécesseurs.

L’histoire autochtone, c’est l’histoire du Canada, et la voie de la réconciliation est essentielle pour définir l’avenir de notre pays. Nous confirmons aujourd’hui notre engagement à l’endroit des uns et des autres, du bien-être animal et de la conservation, de notre territoire et de son remarquable écosystème sur lequel repose la vie. Nous nous engageons aussi à respecter la diversité des cultures, des cérémonies et des langues qui rendent notre pays unique et en font le meilleur endroit où vivre et coexister.

Les jeunes Autochtones d’aujourd’hui ont un grand rôle à jouer pour nous aider à saisir l’importance de célébrer notre passé. Ils sont les innovateurs, les créateurs, les leaders et les militants qui façonnent notre pays de demain, et c’est seulement en comprenant pleinement notre passé qu’ils seront en mesure de bâtir un monde meilleur. J’invite tous les Canadiens à célébrer le Mois de l’histoire autochtone, et à en apprendre davantage sur notre patrimoine commun.


Sénatrice Patti LaBoucane-Benson
Sénatrice Patti LaBoucane-Benson

Juin est le Mois national de l’histoire autochtone; c’est le moment pour tous les Canadiens de se renseigner sur les répercussions qu’a eues notre passé colonial sur les Autochtones. C’est aussi l’occasion d’améliorer leur compréhension des nombreuses contributions importantes apportées par les peuples autochtones au tissu économique, politique, social et culturel du Canada. J’espère que tous les Canadiens pourront assister à l’une des centaines de célébrations communautaires organisées à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, le 21 juin prochain, afin de découvrir et de célébrer la survie et la résurgence des cultures et des langues autochtones.


Sénatrice Mary Jane McCallum
Sénatrice Mary Jane McCallum

Je tenais à vous faire part de moments de ma vie qui illustrent bien le rôle et l’importance de la voix.

La voix est la première chose que l’on a enlevée aux anciens pensionnaires, littéralement et métaphoriquement. Au sens littéral, on nous a enlevé notre langue de force, à moi et aux autres pensionnaires. Nous étions obligés de communiquer dans une langue que nous ne connaissions pas et ne comprenions pas; une langue qui n’était pas la nôtre. Nous étions ensuite punis si nous étions surpris à parler dans notre langue maternelle. Puisque cette langue étrangère nous a été imposée, je vivais dans un vide parce que j’étais sans voix.

Du point de vue métaphorique, on a étouffé ma voix, car à mon entrée au pensionnat, on m’a dépouillée de mon autodétermination et de mon autonomie. Mes pensées et mes opinions n’étaient ni sollicitées ni valorisées. On m’a dit comment m’habiller, agir et penser. Ma voix, en tant qu’identité et symbole de mon libre arbitre, a été réduite au silence. Quel effet cela a-t-il eu?

Le fait d’avoir – ou de ne pas avoir – une voix a de profondes répercussions. La voix est ce qui porte les rêves, les pensées, les actions, les objectifs et les idées d’une personne. La voix peut se traduire par le style vestimentaire, la coiffure et la démarche. La voix peut être forte, comme lorsqu’on adresse un compliment ou une réprimande, ou douce, comme lorsque l’on exprime de la reconnaissance ou des remords.

Lorsque je fais taire ma voix, je permets à autrui de limiter mes pensées, mes idées, mon intelligence et ma spiritualité.

Alors, quel est mon message pour la jeunesse? Ne laissez personne, pas même vos proches, limiter l’autonomie et le pouvoir de votre voix. Faites preuve d’audace, car l’audace va de pair avec la créativité et le génie. C’est le moment de faire entendre votre voix avec assurance et fierté pour que nous puissions connaître, et célébrer, votre créativité et votre génie.

Réflexions sur le Mois national de l’histoire autochtone

Juin est le Mois de l’histoire autochtone, une occasion pour tous de célébrer les peuples Inuit, Métis et des Premières Nations. Six sénateurs partagent leurs réflexions sur ce que cela signifie pour eux.

Sénatrice Michèle Audette
Sénatrice Michèle Audette

Kuei! Bonjour!

Je profite du Mois national de l’histoire autochtone pour vous inviter à stimuler tous vos sens avec la culture des autochtones. Faites de l’œil aux artistes des Premiers peuples pour découvrir leur créativité traditionnelle ou moderne. Je pense à Tivi Etook, un artiste de Kangiqsualujjuaq, village de son excellence la gouverneure générale du Canada, à Frank Polson, à Ernest Dominique et bien d’autres. Laissez-vous envoûter aux sons d’Elisapie, Scott-Pien Picard ou sur un rap de Samian ou Q-052 et bien d’autres. Laissez-vous enivrer de notes olfactives distinctes avec Sequoia, les huiles Akua nature, et bien d’autres. Gâtez-vous le palais des délices d’une table chez Sagamité, des tisanes inuites de Délices Boréales. Offrez à vos yeux la lecture d’un roman de Naomi Fontaine, de Michel Jean, de Jean Sioui et bien d’autres. Visiter les communautés ou participer aux pow-wow sont de beaux moyens pour découvrir leurs belles richesses.

Goûter, lire, écouter, sentir, observer, partager sont des moyens de découvrir l’autre.


Sénateur Dan Christmas
Sénateur Dan Christmas

Le Mois national de l’histoire autochtone est une occasion pour tous les Canadiens d’approfondir leurs connaissances sur le riche patrimoine qui provient des peuples autochtones du Canada, mais aussi d’apporter leur contribution personnelle à la vraie réconciliation entre le pays et les Premières Nations, les Métis et les Inuits.

Notre histoire a commencé plusieurs millénaires avant la création du Canada. Nous avons parcouru un chemin fascinant et rempli de moments d’inspiration, de paix et d’amitié, tout comme de moments tragiques, douloureux et désolants — et pourtant, nous sommes toujours à l’aube d’un brillant avenir pour notre peuple : nos enfants, nos jeunes, nos aînés, nos mères et nos grand-mères.

Pour bâtir cet avenir, il nous faut tous transmettre notre histoire, apprendre la vérité sur notre passé, choisir un même avenir, et, ensemble, travailler au bien des peuples autochtones et consolider le rôle de ces peuples dans le tissu social canadien, dans la dignité et le respect.

Pour en savoir plus sur l’histoire des peuples autochtones du Canada, nous vous invitons à lire le rapport suivant produit par le Comité sénatorial des peuples autochtones en 2019 : Comment en sommes‑nous arrivés là? Un regard franc et concis sur l’histoire de la relation entre les peuples autochtones et le Canada.


Sénateur Brian Francis
Sénateur Brian Francis

Au cours du Mois national de l'histoire autochtone, nous honorons et célébrons la force, la beauté et la diversité des Premières nations, des Métis et des Inuits. Le fait que nous soyons toujours là après des siècles d'assimilation forcée et d'autres formes de génocide témoigne de notre résistance et de notre résilience continues. Ce mois-ci, j'encourage mes frères et sœurs à être fiers de ce que nous sommes, d'où nous venons et de ce à quoi nous travaillons. En même temps, je demande aux Canadiens non autochtones d'en apprendre davantage sur la véritable histoire de ce pays, sur ses relations avec les Premières nations, les Métis et les Inuits et sur la façon dont ils les traitent, et d'en assumer la responsabilité. Le voyage vers la vérité, la justice, la guérison et la réconciliation ne fait que commencer. Nous devons travailler activement ensemble pour apporter des changements tangibles et pour établir des relations plus solides entre nous et avec la terre. Msit No'kmaq.


Sénateur Marty Klyne
Sénateur Marty Klyne

Chaque année, le Mois national de l’histoire autochtone nous donne l’occasion de célébrer notre histoire, notre patrimoine et notre diversité. C’est un moment pour réfléchir, pour apprendre et pour honorer nos prédécesseurs.

L’histoire autochtone, c’est l’histoire du Canada, et la voie de la réconciliation est essentielle pour définir l’avenir de notre pays. Nous confirmons aujourd’hui notre engagement à l’endroit des uns et des autres, du bien-être animal et de la conservation, de notre territoire et de son remarquable écosystème sur lequel repose la vie. Nous nous engageons aussi à respecter la diversité des cultures, des cérémonies et des langues qui rendent notre pays unique et en font le meilleur endroit où vivre et coexister.

Les jeunes Autochtones d’aujourd’hui ont un grand rôle à jouer pour nous aider à saisir l’importance de célébrer notre passé. Ils sont les innovateurs, les créateurs, les leaders et les militants qui façonnent notre pays de demain, et c’est seulement en comprenant pleinement notre passé qu’ils seront en mesure de bâtir un monde meilleur. J’invite tous les Canadiens à célébrer le Mois de l’histoire autochtone, et à en apprendre davantage sur notre patrimoine commun.


Sénatrice Patti LaBoucane-Benson
Sénatrice Patti LaBoucane-Benson

Juin est le Mois national de l’histoire autochtone; c’est le moment pour tous les Canadiens de se renseigner sur les répercussions qu’a eues notre passé colonial sur les Autochtones. C’est aussi l’occasion d’améliorer leur compréhension des nombreuses contributions importantes apportées par les peuples autochtones au tissu économique, politique, social et culturel du Canada. J’espère que tous les Canadiens pourront assister à l’une des centaines de célébrations communautaires organisées à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, le 21 juin prochain, afin de découvrir et de célébrer la survie et la résurgence des cultures et des langues autochtones.


Sénatrice Mary Jane McCallum
Sénatrice Mary Jane McCallum

Je tenais à vous faire part de moments de ma vie qui illustrent bien le rôle et l’importance de la voix.

La voix est la première chose que l’on a enlevée aux anciens pensionnaires, littéralement et métaphoriquement. Au sens littéral, on nous a enlevé notre langue de force, à moi et aux autres pensionnaires. Nous étions obligés de communiquer dans une langue que nous ne connaissions pas et ne comprenions pas; une langue qui n’était pas la nôtre. Nous étions ensuite punis si nous étions surpris à parler dans notre langue maternelle. Puisque cette langue étrangère nous a été imposée, je vivais dans un vide parce que j’étais sans voix.

Du point de vue métaphorique, on a étouffé ma voix, car à mon entrée au pensionnat, on m’a dépouillée de mon autodétermination et de mon autonomie. Mes pensées et mes opinions n’étaient ni sollicitées ni valorisées. On m’a dit comment m’habiller, agir et penser. Ma voix, en tant qu’identité et symbole de mon libre arbitre, a été réduite au silence. Quel effet cela a-t-il eu?

Le fait d’avoir – ou de ne pas avoir – une voix a de profondes répercussions. La voix est ce qui porte les rêves, les pensées, les actions, les objectifs et les idées d’une personne. La voix peut se traduire par le style vestimentaire, la coiffure et la démarche. La voix peut être forte, comme lorsqu’on adresse un compliment ou une réprimande, ou douce, comme lorsque l’on exprime de la reconnaissance ou des remords.

Lorsque je fais taire ma voix, je permets à autrui de limiter mes pensées, mes idées, mon intelligence et ma spiritualité.

Alors, quel est mon message pour la jeunesse? Ne laissez personne, pas même vos proches, limiter l’autonomie et le pouvoir de votre voix. Faites preuve d’audace, car l’audace va de pair avec la créativité et le génie. C’est le moment de faire entendre votre voix avec assurance et fierté pour que nous puissions connaître, et célébrer, votre créativité et votre génie.

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