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Rencontre avec le sénateur Colin Deacon

Le sénateur Colin Deacon a l’habitude de faire bouger les choses. Pendant de nombreuses années, il a bâti des entreprises en tant qu’entrepreneur dans le secteur des technologies et il entend défendre ce secteur au Sénat.

Nommé au Sénat en 2018 pour représenter la Nouvelle-Écosse, le sénateur Deacon a été membre du Comité sénatorial des banques et du commerce et du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts.

Qui vous a inspiré à vous lancer dans la vie publique?

La Seconde Guerre mondiale a donné à mon père un fort sentiment de responsabilité. Trois jours avant la fin de la guerre, un de ses meilleurs amis a été tué quelques minutes à peine après qu’ils ont échangé sur ce qu’ils feraient pour rendre le monde meilleur. Il a travaillé en politique pendant un certain temps, mais il trouvait que le bénévolat était plus valorisant. Je suis notamment très fier qu’il ait contribué à la création du Sentier transcanadien. Pour célébrer leurs 80e anniversaires respectifs, mon père et ma mère ont parcouru 200 kilomètres à vélo sur le sentier dans toutes les provinces et deux territoires.

Michael Chong, député de Wellington—Halton Hills, a également été une inspiration pour moi lorsqu’il a présenté la Loi de 2013 instituant des réformes. Je crois qu’il s’agissait d’un effort courageux et visionnaire pour entamer une transformation du Parlement afin d’inciter davantage de Canadiens à se lancer en politique. Après trois années passées à Ottawa, je suis encore plus impressionné des efforts déployés par M. Chong en 2013 et 2014. Je comprends maintenant qu’il s’agissait d’un premier pas vers une réduction de la partisanerie et de la centralisation des pouvoirs.

Enfin, j’ai été inspiré par l’astuce employée par le premier ministre Justin Trudeau pour la création d’un processus indépendant qui permet de choisir des candidats indépendants non partisans pour les nominations au Sénat. Je parle d’astuce parce qu’il a concocté une solution qui ne nécessitait pas de modification à la Constitution, de projet de loi ou de processus bureaucratique. Cette décision m’a incité à présenter ma candidature. Je voulais que, dans le processus de nomination, on considère que les entrepreneurs – ceux qui transforment les idées en possibilités, en emplois et en prospérité – forment un groupe important qui devrait être représenté au Sénat. Je ne croyais pas que j’allais être nommé et j’ignorais à quel point ce travail est incroyablement exigeant, mais je suis content d’avoir « reçu l’appel »!

Le sénateur Deacon et ses collègues dans la Chambre du Sénat après son assermentation en juin 2018.
Le sénateur Deacon et ses collègues dans la Chambre du Sénat après son assermentation en juin 2018.


Le sénateur Deacon en discussion avec des élèves de l’école primaire catholique St. Brendan de Stouffville, en Ontario.
Le sénateur Deacon en discussion avec des élèves de l’école primaire catholique St. Brendan de Stouffville, en Ontario.


Le sénateur Deacon (au bout, à droite) en compagnie des autres sénateurs membres du Comité sénatorial des banques et du commerce en 2019.
Le sénateur Deacon (au bout, à droite) en compagnie des autres sénateurs membres du Comité sénatorial des banques et du commerce en 2019.

Dites-nous une chose que la plupart des Canadiens ne savent pas à votre sujet.

Lorsque j’étais jeune, à partir de l’âge de 11 ans, j’adorais participer à l’élevage de bovins Highland.

Pourquoi un plus grand nombre de Canadiens devraient-ils s’intéresser aux travaux du Sénat?

Il y a un nombre incalculable de débats réfléchis, éclairés et inspirants qui se déroulent au Sénat au sujet des enjeux publics et des projets de loi. J’en suis extrêmement fier. Les débats au Sénat présentent toujours des points de vue réfléchis et diversifiés. De plus, comme 80 % des sénateurs sont indépendants et que la plupart ne sont affiliés à aucun parti, les débats au Sénat me permettent souvent d’en apprendre plus sur un sujet que les débats à la Chambre des communes. Trop souvent, la partisanerie nuit à la collaboration et à la tenue de débats honnêtes. Elle fait également en sorte que de nombreux Canadiens se désintéressent de la politique, ce qui est nocif pour la démocratie.

À quels efforts législatifs ou travaux de comités êtes-vous le plus fier d’avoir participé?

L’étude menée par le Comité des banques au sujet du système bancaire ouvert – qui donne le cadre législatif et réglementaire permettant aux consommateurs de transférer en toute sécurité leurs informations bancaires de leur institution bancaire à d’autres organisations accréditées.

Vous pouvez ainsi autoriser une institution autre que votre institution bancaire à accéder à vos données, par exemple dans le but de vous aider à réduire vos coûts, à épargner, à améliorer votre cote de crédit ou à obtenir un prêt abordable. Je continue d’encourager une action rapide et délibérée du ministère des Finances du Canada, notamment parce que, trop souvent, les systèmes bancaires et de crédit au Canada n’aident pas les groupes marginalisés, dont plusieurs ont une faible cote de crédit parce qu’ils n’ont pas des revenus élevés ou d’importants actifs, même si on pourrait tout à fait leur faire confiance pour le remboursement d’un emprunt.

Selon vous, quelle est la plus importante question de politique publique au Canada à l’heure actuelle?

Les changements climatiques, la numérisation et la relance après la pandémie de COVID‑19 sont toutes des questions d’une grande importance, évidemment. Cependant, dans la réponse à ces questions, ce qui me préoccupe le plus est la culture qui prévaut à Ottawa.

John Cleese a déjà affirmé que « rien ne nuit autant à la créativité que la peur de se tromper ». Si vous voulez mettre fin à votre carrière de fonctionnaire ou de politicien à Ottawa, il vous suffit de vous tromper. Conséquemment, la capacité d’innover dans la réponse aux plus importants défis auxquels nous devons faire face est pratiquement nulle. La crainte systémique du risque à Ottawa entraîne elle‑même un risque différent, parce qu’elle étouffe la créativité et l’ingéniosité qui mènent à l’innovation et, ultimement, à la croissance de la productivité et de la compétitivité au pays, les moteurs de la prospérité future de nos petits-enfants.

Au plus fort de la crise de la COVID, nous avons constaté qu’il était possible de faire des changements. En quelques semaines, des montagnes ont pu être soulevées. Des centaines de milliers d’employés du gouvernement du Canada ont obtenu un accès sécurisé aux systèmes gouvernementaux depuis leur résidence et ils ont réussi à mettre en place les plus importants programmes d’aide de l’histoire du pays, ce qui n’était pas une mince tâche. En moins de trois semaines, les systèmes nécessaires pour le déploiement du versement de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) ont été mis en place. Pour y arriver, il a fallu adopter une approche d’abord et avant tout numérique et faire preuve d’une grande collaboration interministérielle. De nouveaux programmes ont été conçus et mis en œuvre en temps réel pour répondre aux besoins des Canadiens. C’était très inspirant.

Malheureusement, il semble qu’Ottawa soit revenu à ses vieilles habitudes d’avant la pandémie : la centralisation des pouvoirs et le désir d’éviter les risques à tout prix, qui maintiennent le statu quo. Pour lutter contre les changements climatiques et prospérer à l’ère du numérique, il faut de l’innovation, pas seulement du côté des entreprises, du côté du gouvernement également.

Vous avez mené les efforts pour la création du groupe de travail sur l’environnement du Sénat. Pourquoi et quelles incidences le groupe aura-t-il, selon vous?

« Faites ce que je dis, pas ce que je fais » ne correspond vraiment pas à ma personnalité. Il arrive cependant que les législateurs soient déconnectés des réalités associées aux projets de loi qu’ils examinent. La crise climatique qui menace notre survie exige du Sénat qu’il examine sa propre empreinte de carbone et qu’il s’efforce de surpasser les cibles canadiennes. Nous devons tous prioriser la lutte contre les changements climatiques et l’expérience concrète nous aidera à faire un meilleur travail en tant que législateurs. Cela montrera également l’exemple, ce qui conférera au Sénat une plus grande crédibilité lorsqu’il exigera des autres qu’ils lui rendent des comptes, notamment le gouvernement.

Nommez un trésor caché de votre région que les Canadiens gagneraient à découvrir.

Les sénateurs Colin Deacon, Diane Griffin et Stan Kutcher parlent du travail du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts à l’Université Dalhousie en 2019.
Les sénateurs Colin Deacon, Diane Griffin et Stan Kutcher parlent du travail du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts à l’Université Dalhousie en 2019.


Le sénateur Colin Deacon et sa femme Jennifer en Nouvelle-Écosse. Le couple apprécie toute la beauté naturelle que la province a à offrir.
Le sénateur Colin Deacon et sa femme Jennifer en Nouvelle-Écosse. Le couple apprécie toute la beauté naturelle que la province a à offrir.

Ma famille et moi avons choisi la Nouvelle-Écosse — nous avons déménagé dans la province en 2000. Nous adorons ce coin de pays et il est impossible de ne nommer qu’un seul trésor. Chacune des régions de la province a sa personnalité et regorge de trésors cachés. Plus la route est cahoteuse, plus vous risquez de tomber sur l’un de ces trésors.

Nommez une chanson ou un album qui vous fait toujours sourire.

Tous les groupes de rock classique canadiens des années 1970 comme April Wine, The Guess Who, Chilliwack, Trooper, Rush, BTO ou The Band.

Quel est le dernier livre que vous avez lu ou le dernier film que vous avez vu et que vous recommandez, et pourquoi?

Je recommanderais un de ceux qui m’ont le plus marqué. Il s’agit de Notice rouge, de Bill Browder, celui qui a proposé l’adoption de la Loi Magnitski, qui existe maintenant un peu partout dans le monde. J’ai vu une entrevue qu’il avait accordée en 2015 et j’ai couru acheter son livre. C’est le récit de son combat incessant contre le président Vladimir Poutine et le livre se lit comme un roman d’espionnage captivant. Mais, comme il s’agit du récit de première main d’événements réels non romancés, il donne froid dans le dos. La responsabilité qui nous incombe de protéger la démocratie partout dans le monde est immense.

Pourquoi êtes-vous fier d’être Canadien?

Parce que nous ne sommes pas parfaits, mais que nous voudrions tellement l’être.

Rencontre avec le sénateur Colin Deacon

Le sénateur Colin Deacon a l’habitude de faire bouger les choses. Pendant de nombreuses années, il a bâti des entreprises en tant qu’entrepreneur dans le secteur des technologies et il entend défendre ce secteur au Sénat.

Nommé au Sénat en 2018 pour représenter la Nouvelle-Écosse, le sénateur Deacon a été membre du Comité sénatorial des banques et du commerce et du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts.

Qui vous a inspiré à vous lancer dans la vie publique?

La Seconde Guerre mondiale a donné à mon père un fort sentiment de responsabilité. Trois jours avant la fin de la guerre, un de ses meilleurs amis a été tué quelques minutes à peine après qu’ils ont échangé sur ce qu’ils feraient pour rendre le monde meilleur. Il a travaillé en politique pendant un certain temps, mais il trouvait que le bénévolat était plus valorisant. Je suis notamment très fier qu’il ait contribué à la création du Sentier transcanadien. Pour célébrer leurs 80e anniversaires respectifs, mon père et ma mère ont parcouru 200 kilomètres à vélo sur le sentier dans toutes les provinces et deux territoires.

Michael Chong, député de Wellington—Halton Hills, a également été une inspiration pour moi lorsqu’il a présenté la Loi de 2013 instituant des réformes. Je crois qu’il s’agissait d’un effort courageux et visionnaire pour entamer une transformation du Parlement afin d’inciter davantage de Canadiens à se lancer en politique. Après trois années passées à Ottawa, je suis encore plus impressionné des efforts déployés par M. Chong en 2013 et 2014. Je comprends maintenant qu’il s’agissait d’un premier pas vers une réduction de la partisanerie et de la centralisation des pouvoirs.

Enfin, j’ai été inspiré par l’astuce employée par le premier ministre Justin Trudeau pour la création d’un processus indépendant qui permet de choisir des candidats indépendants non partisans pour les nominations au Sénat. Je parle d’astuce parce qu’il a concocté une solution qui ne nécessitait pas de modification à la Constitution, de projet de loi ou de processus bureaucratique. Cette décision m’a incité à présenter ma candidature. Je voulais que, dans le processus de nomination, on considère que les entrepreneurs – ceux qui transforment les idées en possibilités, en emplois et en prospérité – forment un groupe important qui devrait être représenté au Sénat. Je ne croyais pas que j’allais être nommé et j’ignorais à quel point ce travail est incroyablement exigeant, mais je suis content d’avoir « reçu l’appel »!

Le sénateur Deacon et ses collègues dans la Chambre du Sénat après son assermentation en juin 2018.
Le sénateur Deacon et ses collègues dans la Chambre du Sénat après son assermentation en juin 2018.


Le sénateur Deacon en discussion avec des élèves de l’école primaire catholique St. Brendan de Stouffville, en Ontario.
Le sénateur Deacon en discussion avec des élèves de l’école primaire catholique St. Brendan de Stouffville, en Ontario.


Le sénateur Deacon (au bout, à droite) en compagnie des autres sénateurs membres du Comité sénatorial des banques et du commerce en 2019.
Le sénateur Deacon (au bout, à droite) en compagnie des autres sénateurs membres du Comité sénatorial des banques et du commerce en 2019.

Dites-nous une chose que la plupart des Canadiens ne savent pas à votre sujet.

Lorsque j’étais jeune, à partir de l’âge de 11 ans, j’adorais participer à l’élevage de bovins Highland.

Pourquoi un plus grand nombre de Canadiens devraient-ils s’intéresser aux travaux du Sénat?

Il y a un nombre incalculable de débats réfléchis, éclairés et inspirants qui se déroulent au Sénat au sujet des enjeux publics et des projets de loi. J’en suis extrêmement fier. Les débats au Sénat présentent toujours des points de vue réfléchis et diversifiés. De plus, comme 80 % des sénateurs sont indépendants et que la plupart ne sont affiliés à aucun parti, les débats au Sénat me permettent souvent d’en apprendre plus sur un sujet que les débats à la Chambre des communes. Trop souvent, la partisanerie nuit à la collaboration et à la tenue de débats honnêtes. Elle fait également en sorte que de nombreux Canadiens se désintéressent de la politique, ce qui est nocif pour la démocratie.

À quels efforts législatifs ou travaux de comités êtes-vous le plus fier d’avoir participé?

L’étude menée par le Comité des banques au sujet du système bancaire ouvert – qui donne le cadre législatif et réglementaire permettant aux consommateurs de transférer en toute sécurité leurs informations bancaires de leur institution bancaire à d’autres organisations accréditées.

Vous pouvez ainsi autoriser une institution autre que votre institution bancaire à accéder à vos données, par exemple dans le but de vous aider à réduire vos coûts, à épargner, à améliorer votre cote de crédit ou à obtenir un prêt abordable. Je continue d’encourager une action rapide et délibérée du ministère des Finances du Canada, notamment parce que, trop souvent, les systèmes bancaires et de crédit au Canada n’aident pas les groupes marginalisés, dont plusieurs ont une faible cote de crédit parce qu’ils n’ont pas des revenus élevés ou d’importants actifs, même si on pourrait tout à fait leur faire confiance pour le remboursement d’un emprunt.

Selon vous, quelle est la plus importante question de politique publique au Canada à l’heure actuelle?

Les changements climatiques, la numérisation et la relance après la pandémie de COVID‑19 sont toutes des questions d’une grande importance, évidemment. Cependant, dans la réponse à ces questions, ce qui me préoccupe le plus est la culture qui prévaut à Ottawa.

John Cleese a déjà affirmé que « rien ne nuit autant à la créativité que la peur de se tromper ». Si vous voulez mettre fin à votre carrière de fonctionnaire ou de politicien à Ottawa, il vous suffit de vous tromper. Conséquemment, la capacité d’innover dans la réponse aux plus importants défis auxquels nous devons faire face est pratiquement nulle. La crainte systémique du risque à Ottawa entraîne elle‑même un risque différent, parce qu’elle étouffe la créativité et l’ingéniosité qui mènent à l’innovation et, ultimement, à la croissance de la productivité et de la compétitivité au pays, les moteurs de la prospérité future de nos petits-enfants.

Au plus fort de la crise de la COVID, nous avons constaté qu’il était possible de faire des changements. En quelques semaines, des montagnes ont pu être soulevées. Des centaines de milliers d’employés du gouvernement du Canada ont obtenu un accès sécurisé aux systèmes gouvernementaux depuis leur résidence et ils ont réussi à mettre en place les plus importants programmes d’aide de l’histoire du pays, ce qui n’était pas une mince tâche. En moins de trois semaines, les systèmes nécessaires pour le déploiement du versement de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) ont été mis en place. Pour y arriver, il a fallu adopter une approche d’abord et avant tout numérique et faire preuve d’une grande collaboration interministérielle. De nouveaux programmes ont été conçus et mis en œuvre en temps réel pour répondre aux besoins des Canadiens. C’était très inspirant.

Malheureusement, il semble qu’Ottawa soit revenu à ses vieilles habitudes d’avant la pandémie : la centralisation des pouvoirs et le désir d’éviter les risques à tout prix, qui maintiennent le statu quo. Pour lutter contre les changements climatiques et prospérer à l’ère du numérique, il faut de l’innovation, pas seulement du côté des entreprises, du côté du gouvernement également.

Vous avez mené les efforts pour la création du groupe de travail sur l’environnement du Sénat. Pourquoi et quelles incidences le groupe aura-t-il, selon vous?

« Faites ce que je dis, pas ce que je fais » ne correspond vraiment pas à ma personnalité. Il arrive cependant que les législateurs soient déconnectés des réalités associées aux projets de loi qu’ils examinent. La crise climatique qui menace notre survie exige du Sénat qu’il examine sa propre empreinte de carbone et qu’il s’efforce de surpasser les cibles canadiennes. Nous devons tous prioriser la lutte contre les changements climatiques et l’expérience concrète nous aidera à faire un meilleur travail en tant que législateurs. Cela montrera également l’exemple, ce qui conférera au Sénat une plus grande crédibilité lorsqu’il exigera des autres qu’ils lui rendent des comptes, notamment le gouvernement.

Nommez un trésor caché de votre région que les Canadiens gagneraient à découvrir.

Les sénateurs Colin Deacon, Diane Griffin et Stan Kutcher parlent du travail du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts à l’Université Dalhousie en 2019.
Les sénateurs Colin Deacon, Diane Griffin et Stan Kutcher parlent du travail du Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts à l’Université Dalhousie en 2019.


Le sénateur Colin Deacon et sa femme Jennifer en Nouvelle-Écosse. Le couple apprécie toute la beauté naturelle que la province a à offrir.
Le sénateur Colin Deacon et sa femme Jennifer en Nouvelle-Écosse. Le couple apprécie toute la beauté naturelle que la province a à offrir.

Ma famille et moi avons choisi la Nouvelle-Écosse — nous avons déménagé dans la province en 2000. Nous adorons ce coin de pays et il est impossible de ne nommer qu’un seul trésor. Chacune des régions de la province a sa personnalité et regorge de trésors cachés. Plus la route est cahoteuse, plus vous risquez de tomber sur l’un de ces trésors.

Nommez une chanson ou un album qui vous fait toujours sourire.

Tous les groupes de rock classique canadiens des années 1970 comme April Wine, The Guess Who, Chilliwack, Trooper, Rush, BTO ou The Band.

Quel est le dernier livre que vous avez lu ou le dernier film que vous avez vu et que vous recommandez, et pourquoi?

Je recommanderais un de ceux qui m’ont le plus marqué. Il s’agit de Notice rouge, de Bill Browder, celui qui a proposé l’adoption de la Loi Magnitski, qui existe maintenant un peu partout dans le monde. J’ai vu une entrevue qu’il avait accordée en 2015 et j’ai couru acheter son livre. C’est le récit de son combat incessant contre le président Vladimir Poutine et le livre se lit comme un roman d’espionnage captivant. Mais, comme il s’agit du récit de première main d’événements réels non romancés, il donne froid dans le dos. La responsabilité qui nous incombe de protéger la démocratie partout dans le monde est immense.

Pourquoi êtes-vous fier d’être Canadien?

Parce que nous ne sommes pas parfaits, mais que nous voudrions tellement l’être.

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